jeudi 31 mars 2011

Gisèle Pontiac toujours d'attaque !

Que serait la citée de Mufflin sans la verve et le charme un peu rustique de Gisèle Pontiac ?(incarnée par Annie Girardot )  Une ville aussi terne que les autres et , diantre qu'elles sont légion !
Dès les premières heures du jour, Gisèle était déjà sur le pied de guerre afin de faire tourner son affaire au mieux . Son gagne-pain ? le "Joyeux drille" pardi ! Un beau restaurant aux couleurs vives et à la nourriture digne des meilleurs restaurants Italien . Chaque habitant de Mufflin City y avait ses habitudes et l'on appréciait la gouaille de Gisèle tout autant que son sens inné de l'humanité devenu si rare de nos jours . La musique était présente et le pianiste (et voisin) de Gisèle , Lucien Golberg se produisait trois soirs par semaine .
La demoiselle de Mufflin partageait certaines nuits avec Jeannot Lapère son bourru compagnon qui possédait un sens de l'humour assez acidulé .
Et de l'humour (et surtout de la patience) il fallait en avoir , car depuis quelques mois la fille aînée du propriétaire du restaurant "Le Tricolore" faisait beaucoup parler d'elle . Cette femme aussi blonde que franchouillarde et cynique était bien décidée à mener une rude concurrence au "Joyeux Drille" . Son éloquence braillarde la rendait sympathique auprès des rustres et des malpolis . Marianne Duchnock (Catherine Jacob )régnait en effet sur son établissement en veillant tout particulièrement à ce que les habitants de Mufflin un peu trop rose des paluches et du bidon ne franchissent pas les portes de son Antre. Mais , que l'on se rassure illico : Gisèle Pontiac au sujet de cette affaire là n'avait point dit son dernier mot !

30 commentaires:

  1. Un polard politico-faisanderie..... Bonne suite.....

    RépondreSupprimer
  2. Bien vu Jerry j'adore cette façon de raconter ton récit c'est extra je trouve.Bien et alors que va t-il se passer!!!!!!!!!!!!!!!
    Je t'embrasse et mercide ton passage

    RépondreSupprimer
  3. Alors je me fie à Gisèle et je suis rassurée.

    RépondreSupprimer
  4. Toi alors !! Toi alors !! j 'adore ♥

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour, Jean-Philippe.
    Eh! bien, j'espère qu'elle n'a pas dit son dernier mot...
    A suivre.
    Merci beaucoup.
    En fraternité

    RépondreSupprimer
  6. Nous attendons la suite pour savoir ...... Voyons ce que Gisèle va faire lol..
    Bise l'ami musicien.

    RépondreSupprimer
  7. Heureusement qu'il y a le texte... car je dois avouer que mettre ces deux femmes sur la même page est insultant pour la première (mais je n'ai rien dis....)
    Gros bisous Kinia

    RépondreSupprimer
  8. Tu écris bien et arrive à capter l'attention. Bises

    RépondreSupprimer
  9. Ah ! Gisèle.... que voilà encore un polar comme je les aime.

    Belle semaine l'artiste et merci pour ce bel instant de lecture.

    RépondreSupprimer
  10. merci pour ce bon partage
    c'est un plaisir de lire cet article
    passe une belle semaine

    RépondreSupprimer
  11. Des rustres, des malpolis... et des idiots finis!

    RépondreSupprimer
  12. je te souhaite une belle fin de journée



    ¸¸.•♥ •Ś.Ő.Ń.Ŷ.Á•♥•.¸¸.•♥•.¸

    RépondreSupprimer
  13. Je suis venue voir la suite. Mais il faut te laisser un peu de temps.
    Bises Kinia

    RépondreSupprimer
  14. arg!!! ça s'engage mal cette histoire ...........

    RépondreSupprimer
  15. Merci beaucoup Jerry OX..
    J' adore votre visite in moi blog....

    RépondreSupprimer
  16. Fichtre !!! tu m'as fais peur avec la photo de la marine....

    RépondreSupprimer
  17. Cher Jean-Philippe,

    N'y vois pas une critique mais STP, ne laisse pas l'ex-grosse Pen envahir l'iconographie de ta superbe fiction : les médias franchouillots (bien moutonniers, "Libé" compris) en font assez pour elle, pour nous la rendre bien obsédante et soi-disant "intéressante" dans toute son insignifiance, munie de sa voix de bull-dog et de cette "arme" suprême d'un armada de crétins disparates qui - en ce petit pays appauvri intellectuellement et matériellement... évidemment épuisé par quatre ans d'apartheid social sarkozyste - s'apprêteraient à voter pour elle ("parce que Y en a marre, quoi !")... et sans doute "pour arranger les choses" ? On croit rêver... Perso, je l'ai assez vue... En plus, cette image obsédante m'empêche de lire ton récit plein de finesses...

    Allez, je fonce à un autre article... Amitié !!!

    RépondreSupprimer
  18. on ne te cache pas qu'on préfère le premier bistrot !

    RépondreSupprimer
  19. aah j'aurais aimé trimballer Gisèle dans ma Pontiac. Une Firebird de 72. On peut rêver non !?

    RépondreSupprimer
  20. Lol, ton texte m'a bien fait sourire, toujours de l'humour chez toi, continue à nous distraire, bon dimanche bisous

    RépondreSupprimer
  21. je te souhaite une très belle fin de journée

    bisous



    ¸.•♥•.¸¸.•♥ •Ś.Ő.Ń.Ŷ.Á•♥•.¸¸.•♥•.

    RépondreSupprimer
  22. un bien bel écrit...
    http://mentale.over-blog.com

    RépondreSupprimer
  23. J'aime bien Madame Duchnock-Jacob, moi... on va voir ce qu'on va voir, les blondes ne se laisseront pas faire ! bonne soirée, jerry ! mes amitiés, merci !

    RépondreSupprimer
  24. J'ai la berlue ou tu as changé la seconde image au profit d'une actrice que j'adore ?
    Bises kinia

    RépondreSupprimer
  25. Merci tu es gentil
    Alors comment vas tu Jerry!!!!
    BIen je l'espère.
    Je te souhaite une belle soirée
    BIse

    RépondreSupprimer
  26. ... de la famille du légendaire Marvin Pontiac (http://www.strangeandbeautiful.com/marvin/) - bien sur - qui fournira la musique.

    RépondreSupprimer
  27. " Que serait la citée de Mufflin sans la verve et le charme un peu rustique de Gisèle Pontiac ? "

    Certes... et il FAUT garder en nous - cultiver, même - ce "charme un peu rustique" : ce côté "cep de vigne sur coteaux calcaires"

    Le côté simenonien de ton récit tient aussi dans cette " ville aussi terne que les autres et, diantre qu'elles sont légion ! "

    A propos de restaurant provincial, connais-tu l'excellent roman "Betty" de Georges Simenon ? Adapté brillamment au cinoche par Claude Chabrol (avec Marie Tritignant et Stéphane Audran, si ma mémoire est bonne...)

    " Dès les premières heures du jour, Gisèle était déjà sur le pied de guerre afin de faire tourner son affaire au mieux . Son gagne-pain ? le "Joyeux drille" pardi ! Un beau restaurant aux couleurs vives et à la nourriture digne des meilleurs restaurants Italiens. "

    Ainsi, Gisèle Pontiac la gérante(faisant mentir son nom cadillac) met prolétairement et sans ménager sa peine "la main à la pasta"... et dès l'aurore... On croirait voir l'ouverture d'un film d'Ettore Scola... On aime ton personnage !!!

    " Chaque habitant de Mufflin City y avait ses habitudes et l'on appréciait la gouaille de Gisèle tout autant que son sens inné de l'humanité devenu si rare de nos jours. "

    (Je confirme ! Mais la faute à la télé crétinisante !!!)

    " La musique était présente et le pianiste (et voisin) de Gisèle , Lucien Goldberg se produisait trois soirs par semaine. "

    Et oui, "La montagne d'or" a toujours commencé dans la bohème... (tout comme la cirrhose, d'ailleurs ! "Ma p'tite Gisèle, tu m' pos'ras mon double whisky sec su' l' piano bar... T'es un amour, ma Gigi... ")

    " La demoiselle de Mufflin partageait certaines nuits avec Jeannot Lapère son bourru compagnon qui possédait un sens de l'humour assez acidulé. "

    Heum, évidemment, les deux font Lapère...

    " Et de l'humour (et surtout de la patience) il fallait en avoir, car depuis quelques mois la fille aînée du propriétaire du restaurant "Le Tricolore" faisait beaucoup parler d'elle. Cette femme aussi blonde que franchouillarde et cynique était bien décidée à mener une rude concurrence au "Joyeux Drille". Son éloquence braillarde la rendait sympathique auprès des rustres et des malpolis. Marianne Duchnock régnait en effet sur son établissement en veillant tout particulièrement à ce que les habitants de Mufflin un peu trop rose des paluches et du bidon ne franchissent pas les portes de son Antre. Mais, que l'on se rassure illico : Gisèle Pontiac au sujet de cette affaire là n'avait point dit son dernier mot ! "

    Mince, v'là en face la blondasse qui débarque, avec sa voix de bulldog, ses coups tordus, ses beauf's chouchoutés (car elle a repris l'affaire-à-beauf's" de Papa), ses apéros pinard-sauciflard (interdits aux mahométans) : c'est bien la méchante de l'histoire !!! Et je confirme... Ceci dit, Marianne est un prénom un peu trop doux pour elle...

    Amitié, Jean-Philippe !

    RépondreSupprimer
  28. salut
    super ce récit, c'est excitant de la façon dont s'est raconté
    bonne soirée

    RépondreSupprimer