Metz, janvier 1975 . Il fait assez frisquet ce lundi là , Gérard Briscard (incarné par Jean Carmet ) , le propriétaire du bar tabac "Chez Gégé et Lucette" ouvre sa boutique lorsqu'il entend quelqu'un derrière lui .
-Monsieur , s'il vous plaît , j'ai faim et froid , pourriez vous me rendre ce service ? lui dit un homme à l'allure incertaine pour notre quidam . Monsieur Briscard , ne cède pas à ce qu'il considère comme une agression verbale et tourne les talons , ouvre la porte de son établissement et la renferme brusquement après avoir répondu à l'outrecuidant d'aller se faire cuire un œuf (ce que ce dernier aurait bien aimé pouvoir faire d'ailleurs).
Ce n'est pas qu'il soit mauvais, Gérard Briscard , mais il se méfie des imposteurs, des parasites ,des voleurs, des tziganes, des juifs, des clochards et surtout ,des gens qui n'ont pas une couleur très comme il faut . Il n'a qu'une trouille : Se faire piquer la caisse et comme dans un passé pas si lointain , son voisin Nestor Tillas fut victime d'un braquage dans sa bijouterie par deux voyous aux mines patibulaires (mais presque ) , il a les jetons le Gérard .
La journée fut fructueuse , les clients bruyants, bavards et bon vivants comme on avait coutume de dire dans ce bar à Metz.
Vers 23 heures, Gérard Briscard (que sa femme Lucette attendait pour commencer la nuit) ferma les portes de son établissement lorsque soudain , il vit apparaître le même homme à l'allure tout à fait louche .
-Qu'est ce que vous faites encore là vous ? je vous ai dit de déguerpir d'ici ou j’appelle les flics ! fit Gérard dans un réflexe de citoyen sur la défensive.
- Je n'ai pas d'argent , pas beaucoup quoi ..pour manger à ma faim ce soir , vous ne pourriez pas me donner un petit quelque chose ? " fit l'homme de passage en ce lieu de fin gourmet .
- Et puis quoi encore ?! Fous moi le camp sale cafard !!
L'homme se montra hostile et fronça les sourcils , Gérard n'eut pas le temps de fermer la boutique que notre individu entra de force .
-S'il vous plaît monsieur !
Gérard Briscard, dans une montée de colère inouïe , prit une bouteille et la fracassa sur la tête du malheureux .
Le silence qui suivit ce fracas fut assourdissant ...l'homme ne bougeait plus , Gérard vérifia sa respiration ....ce dernier était mort sur le coup.
-Merde !! Qu'est ce que je viens de faire là , moi ?!! s'exclama Gérard .
50 commentaires:
Metz, janvier 1975 . Il fait assez frisquet ce lundi là , Gérard Briscard , le propriétaire du bar tabac "Chez Gégé et Lucette" ouvre sa boutique lorsque il entend quelqu'un derrière lui .
-Monsieur , s'il vous plaît , j'ai faim et froid , pourriez vous me rendre ce service ? lui dit un homme à l'allure incertaine pour notre quidam . Monsieur Briscard , ne cède pas à ce qu'il considère comme une agression verbale et tourne les talons , ouvre la porte de son établissement et la renferme brusquement après avoir répondu à l'outrecuidant d'aller se faire cuire un œuf (ce que ce dernier aurait bien aimé pouvoir faire d'ailleurs).
Ce n'est pas qu'il soit mauvais, Gérard Briscard , mais il se méfie des imposteurs, des parasites ,des voleurs, des tziganes, des juifs, des clochards et surtout ,des gens qui n'ont pas une couleur très comme il faut . Il n'a qu'une trouille : Se faire piquer la caisse et comme dans un passé pas si lointain , son voisin Nestor Tillas fut victime d'un braquage dans sa bijouterie par deux voyous aux mines patibulaires (mais presque ) , il a les jetons le Gérard .
Le journée fut fructueuse , le clients bruyants, bavards et bon vivants comme on avait coutume de dire dans ce bar à Metz.
Vers 23 heures, Gérard Briscard (que sa femme Lucette attendait pour commencer la nuit) ferma les portes de son établissement lorsque soudain , il vit apparaître le même homme à l'allure tout à fait louche .
-Qu'est ce que vous faites encore là vous ? je vous ai dit de déguerpir d'ici ou j’appelle les flics ! fit Gérard dans un réflexe de citoyen sur la défensive.
Pas sympa du tout le Gérard. Bonne année Jerry.
Un reste conscience en ce Gérard ?Tu sais, Jerry, ton histoire commence comme certaines de la mythologie grecque (Philémon et Baucis par exemple) ou des contes où une fée se déguise pour demander de l'eau ou à manger et punit celui qui est sans coeur, récompense celui qui a de la compassion...
(^‿^)✿
Hello cher Jerry !!!!
Ah bin dis donc ! Le Gérard ! LOL ;o) Dire que mon ex-beau-frère portait ce prénom !!!! ... et en plus il n'était pas sympa lui non plus ! ;o)
MERCI pour ce partage ! J'adore te lire !!!!
Je t'embrasse et je te souhaite une belle année 2015 !!!! ✿ ✿ ✿
Ba dis donc, il est un peu con ce Gérard...meme beaucoup
bonne année
jerry et surtout une bonne santé
le traiter de sale cafard ! C'est vraiment un sale con ! Salut à toi l'ami
Bonne et heureuse année amitiés
Bonne année, Jerry!
...une connerie ! Gerard Briscard, vient de faire une connerie, et une bien vilaine action; un peu d'humanité n'aurait pourtant pas gaché sa journée ! merci cher Jerry pour cette histoire bien tournée, bonne et heureuse année, amities et bises
Pas très charitable ce monsieur. Je te souhaite une très belle année 2015.
la culture est en deuil , pour ca j'ai mit une pensé pour charlie sur mon blog
JERRY bonjour et bien il n'est pas très sympa je ne l'aime pas
Je connais aussi un Gérard pas sympa du tout
je t'embrasse et merci pour tes lignes Jerry
Est-ce vraiment un imposteur ?
Je ne sais pas.
C'est toi l'écrivain. :)
Passe une douce journée.
merde une bouteille de foutue en l'air :-( Bonne année malgré tout.
Bonjour Jerry
Bonne Année à toi aussi pour 2015 et merci d'être fidèles à mes écrits.
Comme dit Marie du Nord pas sympa le Gégé même un peu con sur les bords.
Une année en Martinique on croise une Antillaise à qui on ne pouvait donner un âge ; elle nous demande de l'argent pour pouvoir manger. Mon Chéri lui dit : non je ne vous donnerai pas d'argent mais je veux bien vous payer une sandwich. On va dans une boutique et on demande un sandwich ; pendant ce temps, la dame nous demande un coca, Mon Chéri lui dit non pas de coca, demandez un verre d'eau.
Puis elle sort de la boutique et l'épicière nous dit que ce qu'elle voulait en fait c'était bien de l'argent, mais pour s'acheter de la drogue.
A plus tard.
«Charlie Hebdo»: silence, on pleure
Ca commence fort..
bonne soirée jerry....et bisoussss
Les Gérard ne sont pas tous comme çà.
Bonne et heureuse année Jerry
MERCI beaucoup pour tes mots sur mon petit blog cher Jerry !
C'est gentil.
Je manque de temps pour te répondre sur mon blog alors je le fais ici ...
Comme toi Jerry, comme BEAUCOUP d'entre nous, je suis Charlie.
Ces événements tragiques de ces derniers jours nous ont TOUS beaucoup touchés et émus. Nous restons tous interloqués et tristes par les meurtres des otages, des policiers et aussi de l'équipe de Charlie Hebdo que nous apprécions tellement ! Ils étaient exceptionnels et mourir pour des idées n'a AUCUN sens. Ils resteront dans nos cœurs... pour nous ils représentaient toute une époque et une façon d'exprimer les choses.
Restons UNIS face à la haine et la violence.
GROS BISOUS cher Jerry et encore merci !!! Je pense FORT à TOI, à VOUS et à La France, notre beau pays où l'on voudrait voir très vite revenir la paix.
Toujours différent et nouveau, des facettes multiples, j'adore venir me changer les idées chez toi Jerry :)
Au fait, très bonne année à toi.
Terrible récit bien raconté qui condamne l'indifférence et la peur face aux plus démunis. Bon dimanche Jerry
Les gros ennuis commencent pour Gérard alors qu'un peu de compassion aurait été si simple ! Bonne journée Magicien, j'attends la suite :)
Je viens te dire bonsoir JErry
tu sais je ne trouve plus de temps pour rien
Merci au fait pour tes lignes sur mes blogs c'est trop gentil
j'espère que tu vas bien ici il se passe tant de choses que nous en avons assez
la paix doit revenir il le faut
je t'embrasse fort
Rien de plus qu'un imbécile, un barbare comme il y en a trop... L'homme est vraiment lamentable!
Mince, ça commence fort... et mal... fort mal, donc (mais bien, su'le plan littéraire...) ! Un meurtre idiot... Gérard Briscard est-il (d'abord) un con ? Beh, pas complèt'ment au départ... L'est p'têt' pas encore électeur de Machine Le Peigne (quoique...) mais on voit ben qu'ça l' travaille bôcoup... jusqu'au "meurtre par imbécillité"... Comment qu'y va faire pour ressusciter le SDF, maint'nant, ç't'idiot !!! Tu as le sens du suspense, l'ami ! En fait , j'ai un faible pour les histoires où les "méchants" et les "salauds" sont pas complètement abrutis et bouchés à la toile émerie qu'ils nous en donnent l'impression (mais juste placés malencontreusement "sous influence") et les "bons" un peu trop démonstratifs et vertueux (mon oeil !) à mon goût ! En fait là où y a des "zônes de gris" intéressantes, y a d' la bonne Littérature ! (Cf. "Le Règne de l'esprit malin", si ambivalent et intéressant, de mon cher C.F. RAMUZ, 1917).
" (...) après avoir répondu à l'outrecuidant d'aller se faire cuire un œuf (ce que ce dernier aurait bien aimé pouvoir faire d'ailleurs).
Ce n'est pas qu'il soit mauvais, Gérard Briscard , mais il se méfie des imposteurs, des parasites ,des voleurs, des tziganes, des juifs, des clochards (...) "
Et j'aime ton STYLE, l'Ami !!!
En fait, ton ambiance me rappelle les préjugés ordinaires qu'Hergé met si finement en scène dans "Les bijoux de la Castafiore" (1963) : très fort ! La connerie ordinaire incarnée par les "braves" Dupont & Dupond...
Amitié !
[-ิ‿•ิ]❀
Coucou cher Jerry et bon lundi à toi !
Venir sur ton blog me fait toujours très plaisir.
Bonne continuation !!!! BISOUS !
merci pour ton passage, tes commentaires sont toujours sympa, je connait la photo, ca vient surement d'un film, mais je sais plus, bisous charlotte
ah! ben ça commence bien !!!!!!!!
J'ai beaucoup aimé les petites pointes d'humour au travers de certaines p'tites citations connues.
La situation, elle est connue, dramatiquement connue, hélas. Peut-on alors en vouloir à ton personnage, même si, dans le contexte des années 75, nous n'en n'étions pas encore au point de nos jours ?
Mais les ennuis ne font que commencer pour ton personnage, car, dans ce cas présent, l'agression sera difficile à défendre.
Et puis, il est interdit de se faire justice soi-même.... bien que....
Bisous. Kinia
Bonsoir Jerry. Gérard Briscard n'est pas généreux. Je te souhaite une belle année 2015 et beaucoup de succès. Bonne soirée
Toute nos amitiés et plein de biz , toujours un plaisir de lire les aventures que tu transposes
Une bien triste histoire...
J'ai même de la peine même pour ce pauvre type fatigué qui a "pété" les plomb et envoyé l'autre de l'autre coté sans le vouloir... bien sûr s'il avait eu un peu de compassion il aurait réagi autrement, mais va savoir pourquoi, qui suis-je pour pouvoir le juger... hélas... J'ai trop vu de misère pour juger l'autre...
Ah quelle histoire, il a fait fort le Gégé, il n'y a pas été avec le dos de la cuillère, si je puis m'exprimer ainsi, mais plutôt avec le cul de la bouteille.... Son bar tabac ne va pas rester ouvert bien longtemps.... Ah on attend la suite de l'histoire avec impatience. Bisous et douce Soirée. Amitiés. Monique
[-ิ‿•ิ]❀
Coucou Jerry et MERCI à toi pour ce partage !
Venir sur ton blog me fait toujours très plaisir.
Merci aussi pour les gentils mots que tu as déposés sur mon blog. J'adore le lien que tu m'as donné ... tu as beaucoup de talent et j'adore t"écouter ! ENCORE mille fois merci Jerry !
Bonne continuation !!!! BISOUS !
Bonjour l'ami, j'ai bien aimé ta chanson jouée à la guitare félicitations.
Bon dimanche à bientôt amitiés
Très franchement je me demande comment le scénariste va tirer Gérard ou l'individu patibulaire de ce mauvais pas et je suis bien contente de ne pas tremper dans ce coup là...
;-)
Bonne soirée, Jerry !
J'espère qu'l sera sévèrement puni ce Gérard. Hélas cela arrive aussi dans la vraie vie. Belle journée Jerry
(^‿^)✿
Un bonjour chez toi ce jeudi matin cher Jerry !!!
Je te souhaite une agréable journée !
Bonne continuation ! GROS BISOUS ✿⊱。。
Jerry bonjour je pense a toi mais avec mon travail et la grippe je ne suis plus grand chose je repasse demain bisous
Jerry bonjour je pense a toi mais avec mon travail et la grippe je ne suis plus grand chose je repasse demain bisous
(^‿^)✿
Un petit coucou amical sur sur ton joli blog cher Jerry !!!
GROS BISOUS et bon dimanche !
✿ ✿ ✿
je n'arrive point sur le site habituel ,comment cela se fais je ? :-)
ici point de neige ,point de froid seulemnt fraicheur ,belle soirée
Jerry, vous vous êtes trompé.
Vous n'êtes pas allé chez Heure-Bleue mais chez son mari préféré...
amitiés
amitiésssss
Salut l'ami je viens de visionner ta vidéo et j'ai bien aimé ta chanson " c'était avant"
Je te souhaite un bon dimanche à bientôt amitiés
Je vais peut-être dire une bêtise, je trouve que tu as la voix pour chanter aussi du Renaud. Bon WE Jerry
Coucou Jerry !
Merci de ta visite et fidèle présence sur mon site. Je suis quelque peu absente en ce moment car je finale mon manuscrit pour la publication de mon prochain recueil de poèmes, comme toi beaucoup de travail.
J'ai écouté ta chanson "C'était avant", oui la réalité d'aujourd'hui pour beaucoup de gens, les difficultés de la vie, l'indifférence d'autrui, la douleur, la galère...
Un texte touchant qui est le reflet de notre société qui est dure et implacable.
Je sais que tu travailles sur ton prochain CD, bon courage et bon travail Jerry.
Gros bisous et douce journée. Bien amicalement. Monique
Meuhnon, c'est pas "un sale con" [dixunt deux comms d'Amigos], ton Gérard Briscard : c'est un électeur lepéniste bien emmerdé... (Fifille ou pépère, y paraît que c'est d'venu à la mode de voter "Patriote" dans notre France dupontlajoyisée de ploucs-rurbains de 2015...) C'est qu'on aurait PRESQUE de la compassion pour lui...
C'est vrai, quoi, le texte [fabuleux, soit-dit en passant !!! C'est que je VEUX le recueil de STORIES de Jerry OX, moi ! Sept ans que je le lui serine sur son blogue, mêh alors...] nous l'expose si calmement : "Monsieur Briscard , ne cède pas à ce qu'il considère comme une agression verbale et tourne les talons , ouvre la porte de son établissement et la renferme brusquement après avoir répondu à l'outrecuidant d'aller se faire cuire un œuf (ce que ce dernier aurait bien aimé pouvoir faire d'ailleurs). Ce n'est pas qu'il soit mauvais, Gérard Briscard , mais il se méfie des imposteurs, des parasites ,des voleurs, des tziganes, des juifs, des clochards et surtout ,des gens qui n'ont pas une couleur très comme il faut.".
Ta manière, cher Jerry, c'est ce TON qui ne tient qu'à toi et profondément teinté d'ironie bienveillante (voire structuré par cette bonté d'âme) : la marque de fabrique des chers Stefan ZWEIG et André DHÔTEL, comme par hasard parmi mes (excellents) z'auteurs préférés... Riad SATTOUF lui aussi, excelle dans ce registre humaniste si rare en son Classique du XXIème siècle que je te t'ai cité ("L'Arabe du futur" : c'est lui, çémoi, c'est nous...).
Du très-très bon travail, cher Jerry... car TON Briscard devient -- en un seul chapitre -- un personnage de Georges SIMENON [Cf. son roman dur de 1967 : "Le déménagement"] en train de "franchir la ligne" (d'inhumanité et/ou de mort violente)... et sans l'avoir voulu, bien sûr... Yves Boisset, Jean Carmet et Isabelle Huppert seriaient fiers de toi : plus qu'un hommage, une re-création intégrale de ce monde exotique (et au fond, prophétique) du cinéma french des années 1970 -- prophétique à l'instar du terrifiant "Série Noire" d'Alain Corneau, que tu dois bien sûr connaître par coeur !!! Et [Alleï, un dernier coup de brosse-à-reluire, mais chez moi -- comme chez d'autres -- c'est gratuit et sincère...] tu as une prodigieuse culture (et mémoire) cinématographique...
Amitié !
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