Tintouin était tout ouïe et écoutait les explications assez précises de Nestor Ramirez au sujet du soulèvement soudain des Rosboulos avec grand intéret .
- Vous savez , mon jeune ami , que le général Alka-Seltzer est , certes un tyran mais il est aussi et surtout le principal interlocuteur de votre président Monsieur Cotyllon dans toutes les transactions concernant les exportations de nos matières premières et de vos armes , il est donc fort utile pour votre gouvernement et le notre (malgré des divergences qui nous agacent au plus haut point ) et une source de stabilité pour notre économie . Alors, oui , ON cherche à renverser le général pour placer un autre chef d'état plus souple et docile en apparence et qui sera moins gourmand qu'Alka-Seltzer
mais c'est un leurre , mon cher Tintouin !
La population des Rosboulos est à bout de nerfs car les vivres viennent à manquer (vous etes gourmands dans votre pays et dans le reste de l'Europe ) et comme vous l'avez constaté , nous n'avons pas le meme sens de la démocratie ...ce n'est pas aussi simple que vous le pensez !
Tintouin prit note de ces précieuses informations et remercia Nestor Ramirez pour son invitation . Les Rosboulos avaient pris le controle d'une partie du pays et l'armée était sur place pour intervenir .Celà ne sentait pas très bon et son séjour allait s'avérer plus compliqué que prévu .
- Vous ne devriez pas vous méler de celà , Tintouin ! lui lança Ramirez en faisant friser sa moustache .
-Je veux comprendre monsieur ! Comprendre et informer les lecteurs Européens sur cette révolte ! C'est mon devoir de reporter ! lui répondit Tintouin , tandis que Miloud venait de prendre en chasse un chat qui passait par là .
-En route Miloud ! Et laisse donc ce chat tranquille ! C'est tout de meme mieux lorsque un chat dort !
-Vite Miloud ! Il faut absolument nous rendre là bas afin de mieux nous rendre compte de la situation .
Soudain , alors que Tintouin prononça ces mots , une voix se fit entendre .
Et vous comptez faire quoi l'Etranger ?
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JERRY OX LA GRANDE MAISON (1993)
Le disque "Pauvres Terriens" est toujours disponible (il vous suffit de m'envoyer un mail pour vous le procurer ) .Ce qui ne m' empèche pas de vous faire redécouvrir (ou découvrir pour certains) une ancienne chanson de mon répertoire que j'avais écrite et composée en 1993 et qui s'intitule "La grande maison" . QUE VOICI
Et si aujourd'hui j'oubliais la maison / ou je passais ma vie étant petit garçon/ le beau jardin immense /ou j'ai couru tant de fois/ regardant pousser les semences / que plantait mon papa / Ses fleurs
étaient si belles / qu'il en était joyeux
étaient si belles / qu'il en était joyeux
/ tournées vers le soleil / qu'on lisait dans ses yeux . C'était une maison blanche / pareil aux USA/ et là , tous les dimanches , éclatait notre joie / de voir pousser nos fleurs / et d'etre enfin tranquille / pouvoir jouir du bonheur/ de ne plus vivre en ville/ les poutres en bois vernis/ les objets sur la ch'minée / resteront à jamais gravés/ le restant de ma vie .Dans cette grande maison/nous vivions tous lers quatre/ Une fille et un garçon qu'arrétaient pas d'se battre/ pour une queue de cerise/ou pour un peu d'argent /pour toutes ces bétises /que font tous les enfants/nos vieux se renseignaient /ils lisaient des bouquins/qui parlaient d'Salomé/on y comprenait rien . L'heure du repas approche /nous sommes les derniers /on nous sonnait les cloches/ à toute volée/ fallait s'laver les pognes/ et bien s'les essuyer/ avant que quelqu'un grogne / qu'on soit mal élevé/ chez nous y'avait pas d'bonnes/on devait s'débrouiller/ sans oublier les pommes/ avant de déjeuner . Je n'oublierai jamais/ cette grande maison /ou sont enfouis mes secrets /de petits garçons ... TEXTE PROTEGE
