mardi 22 février 2022

El Condor Pasa

 

 

Alphonse Monet (qu'interprète pour nous Robert Redford ) fit donc malgré lui la connaissance de  Katherine Vermeer (incarnée par Faye Dunaway) journaliste d’investigation pour un grand quotidien.

Sur la réserve pour les raisons évoquées précédemment (sa défiance vis-à-vis des médias et sa paranoïa maladive au sujet de l’information) et surtout après le massacre qu'il venait de découvrir sans pouvoir agir ou en faire part .

Alphonse Monet la fit donc  entrer dans un petit bureau qui se trouvait être le sien mais il ne fallait surtout pas que la journaliste d’investigation n’aperçoive, de près ou de loin la grande salle de réunion ou tous ses collègues gisaient  sur le sol après avoir été mystérieusement assassinés.

-Vous semblez nerveux monsieur Monet fit Katherine Vermeer en installant son micro pour la captation  de l’entretien, quelque chose vous tracasse ?

 

-Non, non lui répondit avec une voix blanche  Alphonse Monet tout en triturant son col de chemise.

-Bon, tant mieux, j’ai certaines questions à vous poser au sujet de votre société, voilà il se murmure que votre actionnaire principal et fondateur de cette boite aurait falsifié les statistiques des bénéfices obtenus et vous n’êtes pas sans savoir ,monsieur Monet ,que votre domaine à savoir  la finance et les placements boursiers, peuvent comporter certains risques…

La conversation se poursuivit et Alphonse répondit de bonne grâce bien que fort perturbé à l’interview en avouant ne pas connaitre les intentions de son patron.

-Il se trouve, déclara Alphonse Monet, que nous n’avons pas eu de réunions depuis longtemps, je suis un employé lambda et on ne me confie rien .Pourquoi toutes ces questions madame ? Pour quelle raison vous m’avez choisi pour vous répondre d’ailleurs ?

Katherine Vermeer expliqua simplement qu’un courrier lui avait été livré hier à son journal et qu’une riposte allait bientôt s’abattre sur cette agence car un client important les menaçait après s’être fait arnaquer.

Soudain, un bruit fracassant se fit entendre et un homme vêtu d'un chapeau , d'une gabardine et de lunettes de soleil fit son apparition :


-C’est la police madame, monsieur, quelqu’un nous a prévenu du drame à venir et je m’étonne que personne d’entre vous deux n’ait rien remarqué…

L’homme ouvrit la porte de la grande salle  de réunion ou se trouvait une dizaine de cadavres …rien d’exquis.                                  A SUIVRE ….