
Quel barouf dans la rue Rechechouard !! on aurait dit le passage d'un radar intersidéral en pleine agglomération ...un bruit de casseroles qui roulent à terre puis le silence total se fit ressentir . Les badauds inquiets se ruèrent sur le quidam qui venait de trébucher sur ce hamas de ferrailles destiné aux travaux de réfection d'un immeuble du centre ville de Perpignan . Quelle ne fut pas leur surprise de reconnaître le professeur de maths du Lycée Ploucaf : monsieur Perrin (joué par Pierre Richard ) ! Le cheveu hirsute et le costume débraillé , le voilà repartit en sifflotant jusqu'à son établissement ou l'attendait ses élèves . En entrant dans le lycée , les rires fusaient toujours un peu car notre homme (et il n'y pouvait pas grand chose) faisait rire tout le monde de par son style et son air lunaire . Un poil distrait , il arrivait souvent à cet aimable professeur d'oublier ses copies et de les confondre avec la liste des courses . Ce jour là , les élèves de la 4ème B n'avaient pas du tout envie de travailler et s'amusaient à chahuter dans la classe . C'est alors qu'entra monsieur Perrin , à l'instant ou il venait de franchir la porte de la classe en lançant un grand "bonjour ! bonjour ! aujourd'hui nous allons parler du théorème de Pythagore ! " , chacun des jeunes écervelés poussèrent un gloussement étouffé en voyant monsieur Perrin écrire au tableau ... son pantalon était tout déchiré et on pouvait voir son slip de couleur orange . Il se retourna ensuite vers l'assemblée et désigna l'un des petits ânes pour venir réciter sa leçon devant ses camarades . Assis à son bureau , monsieur Perrin pensait à mademoiselle Solange Dubreuil la fille du proviseur qu'il avait rencontré il y a quelques jours lors d'une réunion des parents d'élèves ...plus rien autour de lui n'avait d'importance , il la revoyait dans ses songes et n'entendait même plus le petit bourricot qui récitait péniblement sa leçon (qu'il n'avait point apprise) et que ses camarades lui soufflaient tant bien que mal ...Quand soudain , un brusque bruit le ramena à la réalité ....