mardi 6 août 2013

L'étrange monsieur Boulard ou la métamorphose d'un cloporte en milieu urbain

      
Il faut l'avouer d'emblée , Alphonse (Lino Ventura )n'était pas un homme facile à vivre . Il habitait un appartement rue du Silence au numéro 18 et ce , depuis 5 années qui lui paraissaient longues et sans saveurs .
 Août 1967 , par un jour ou la pluie faisait bon ménage avec les nuages , Alphonse Boulard, lunettes noires sur le nez pour cause de conjonctivite finissait son dur labeur de vendeur d'automobiles .

Il en avait vendu 4 ce jour là : Deux à des travailleurs honnêtes mais , hélas peu fortunés , une autre à un fils d'assureur bègue et As du volant à ses heures perdues et le dernier véhicule à une jolie blonde pimpante et fraîche comme la rosée du printemps dans un pays civilisé .

Les affaires marchaient on ne peut mieux mais , un petit détail clochait pour notre cher Alphonse Boulard .
Il avait tout de meme la sale impression de ne pas combler sa femme Huguette et leur fils Tristan (qui , du haut de ses 10 piges portait assez bien son prénom ) .


Non, décidément , Alphonse avait beau se remuer comme un beau diable dans sa concession , il n'était pas content du tout ce matin là .

L'été fut presque comme chaque saison , l'occasion de partir à la mer dans un gîte en plein coeur d'un village peuplé de parasites chevelus écoutant du rock and roll et revenant de , je ne sais quel Woodstock , histoire de prolonger la jeunesse avant l'âge ou plus rien ne semble possible sinon de compter les jours comme on compte son magot tel un vulgaire voleur de bicyclette .

Et de cette vie là , Alphonse Boulard n'en voulait pas , mais alors pas du tout , ni pour lui , ni pour sa famille .  

Au meme instant (ou presque ) , Léontine Dinguedong , toute de noir vétue et le sourire aux levres arpentait une petite ruelle en compagnie de Grégory Passouvent , le taciturne curé de la ville de Cergy . -Mon père, il faut absolument que je me confesse , j'ai peur de commetre un horrible peché ! Lui déclara Léontine sans attendre d'etre à l'intérieur de l'église . - Et bien , , nous allons en parler en catimini dans ma cabine bénie , mon petit . La journée commencait à peine ...

lundi 3 juin 2013

Un album culte "Morrison Hotel " The Doors (1970)

 

 
 
 
 
Un nouveau volet de cette série intitulée "Un album culte" en ce printemps (tardif) de l'an 2013 . Un disque de légende que je trouve tout à fait remarquable enregistré , écrit et composé par la formation rock sixties The Doors . Un opus paru  en février 1970 qui se nomme "Morrison Hotel" .


Un petit rappel historique concernant les Doors , groupe composé de Ray Manzarek qui officie au piano et à l'orgue , Robbie Krieger à la guitare , John Densmore à la batterie et , au chant l'incontournable  et charismatique Jim Morrison . Un quatuor qui débuta en 1967 avec ce tube légendaire et envoutant "Light My Fire" .


Succès planétaire qui fit connaitre au monde entier le style rock planant (un peu éloigné des Pink Floyd ) des Doors . Suivront d'autres titres très remarqués tel   le bondissant "Break on Through" ou encore "The End "( Francis Ford Coppola s'en servira 12 ans plus tard pour la bande son de son mythique film "Apocalypse Now ") .



D'emblée , le groupe s'impose avec  un univers musical bien reconnaissable et singulier (l'orgue de Ray Manzarek est quasi omniprésent et rend les compositions du groupe plus  psychédéliques que jamais ) ce qui tranche totalement avec d'autres groupes en vogue à l'époque  tel les Beatles , les Rolling Stones et les Who (pour ne citer qu'eux ) .
 
 
 
 
Jim Morrison est le leader au charisme et à la beauté qui emballe les foules et les groupies du monde entier,.Sa voix suave en sensuelle (puis rauque vers la fin de sa courte vie de 27 printemps )séduit la planète  en cette fin de décennie sixties et l'on retient surtout, ses textes d'une beauté onirique à couper le souffle .
 
 
 
 
 
En février 1970 (soit ,un an et demi avant la mort de Jim Morrison ) parait ce disque beaucoup plus rock que les quatre autres 33 tours publiés précédemment  .
 
Il faut dire que tout comme  les Rolling Stones et leur album Their Satanic Majesties Request de 1967 , les Doors ont publié eux aussi un album concept un peu trop déroutant  et qui n'a pas beaucoup séduit le public (il s'agit de leur galette "The soft parade" en juillet 1969 ) .
 Donc avec ce cinquième disque "Morrison Hotel" il leur faut absolument retrouver le souffle de leurs premiers enregistrements :  Revenir aux sources .
 
 
 
 
 
 
Et quel retour mes amis !! "Morrison Hotel" possède déjà une superbe pochette ( je précise que l'hotel qui porte le nom du chanteur du groupe est le fruit du hasard , l'occasion était trop belle pour ne pas poser derrière la vitrine à l'insu de son propriétaire ...) et surtout une palette de chansons d'excellentes factures (de la belle ouvrage comme on dit !) . Le formidable (et classique !) "Waiting for the sun" , le sournois et  planant "the Spy" et surtout le vrombissant et tubesque "Roadhouse blues" qui sera  le premier 45 tours extrait de cet opus et un de leurs plus grands succès .
 
 
 
Il est de coutume de vanter les mérites de leur premier disque  de 1967 et leur ultime paru en avril 1971 (le tres bon "L.A Woman" dont je vous parlerai prochainement si vous le souhaitez ) mais je trouve pour ma part "Morrison Hotel" d'un niveau supérieur .
 
Oublions mes amis, les frasques judiciaires de Jim Morrison et autres abus de paradis artificiels , oublions les solos d'orgue et de piano un peu trop ampoulés de Ray Manzarek (disparu il y a quelques semaines  ) et redécouvrons ensemble cette chanson fabuleuse qui s'avère etre un titre rock blues d'une redoutable efficacité
 
Voici "Roadhouse Blues" des Doors :


mercredi 24 avril 2013

Harry et Jim en vadrouille bucolique et salutaire

 
La camionnette  se retrouva dans les coquelicots, au milieu d'un champ qui paraissait beaucoup moins hostile à la présence incongrue de ce véhicule que les routes que cette dernière avait pourtant la sale habitude de fréquenter .
Le choc avait été rude , le panier à salade avait fait trois tonneaux avant de se retrouver ainsi les roues à l'air . Très vite , Harry Zonna parvint à se libérer , il était blessé au genoux gauche mais gardait encore de la force pour bouger . A l'avant , hélas , le chauffeur et son coéquipier n'avaient pas survécu à l'accident et étaient tout deux morts sur le coup .
Quelques secondes plus tard, alors qu'il tentait de sortir du camion, Harry (Steve Mac Queen ) entendit la voix de Jim Butter (qu'il croyait mort lui aussi ) , ce dernier hurla:
-sors moi de là , je suis vivant !"
Harry fit de son mieux et, en passant par la fenêtre avant qui avait été brisé sous le choc , nos deux comparses parvinrent à sortir , non sans difficulté .
Ils se retrouvèrent au milieu du champ de coquelicots , blessés et fourbus mais libres . Jim qui avait reçu un coup sur la tête arriva tout de même à vérifier si le chauffeur et son alcoolique étaient bien sans vies .
-Ouais , ils sont morts tout les deux , c'est pas chouette à voir mais , bizarrement çà ne me touche pas plus que çà , fit Jim (Dustin Hoffman  ) à Harry qui vérifiait si le lacet de sa chaussure n'était pas défait .
Nos deux fugitifs s'éloignèrent du fourgon pénitentiaire et commencèrent leur cavale vers un horizon moins privatif de toute liberté .
Marcher leur fut contraignant et, alors qu'ils arrivaient tout deux à l'entrée d'un village , une voiture s’arrêta , une femme était au volant . Elle portait une gabardine beige et était coiffée d'un chapeau de la même couleur , ses yeux pétillaient de vie , une intensité et une grâce inouïe illuminait son visage , elle leur lança en se garant à leur passage .
 
-Et bien messieurs , on joue les auto-stoppeurs ? Ce n'est pas bien prudent par ce temps , vous allez prendre un sérieux coup de soleil sur la calebasse , montez , je vais vous conduire à l’hôpital , vous m'avez l'air tout deux bien mal en point .
 
 
 
Sans trop hésiter , Harry Zonna et Jim Butter montèrent à bord de cette superbe automobile de style années 50 tout à fait agréable . Ils racontèrent à cette mystérieuse femme leur calvaire et leur évasion suite à un fâcheux accident de la route sans que cela ne la choqua outre mesure .
 
Quelques heures plus tard , ils se retrouvèrent dans une clinique ou des soins furent pratiqués , leurs tenues de bagnards , leurs gueules de taulards et leurs droles d'allures, tout celà n'effrayait point les médecins de cette demeure .
 
La mystérieuse femme en gabardine beige se nommait Gilda , Gilda Venture ,(incarnée par Michèle Morgan )  elle possédait cet hôpital qui accueillait et soignait les laissés pour compte et autres humains en perdition .
 
 
 
 
Au bout de quelques semaines, Harry et Jim étaient devenus des familliers de ce lieu bucolique (car entourés de roses rouges ) et apaisants , ils avaient et ce , grace à Gilda , trouvé leur voie , celle de redonner leur chance à ceux qui ne pensaient plus en trouver dans leur existence . Ainsi soit il . FIN
 
 
 
 
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Afin d'illustrer cette petite histoire , une chanson issue de mon répertoire écrite et composée en 1995 . Car oui, la vie peut etre belle ,il faut savoir surmonter les épreuves de l'existence afin de croquer la vie à belles dents
 
JERRY OX "La vie peut etre belle"
 
 
 
La vie peut etre belle

pourquoi les gens y sont cruels ?

dehors c'est tell'ment beau


pourquoi les gens y sont salauds ?

Moi quand j'regarde le ciel

j'ai le sourire pour la journée

ras l'bol de la morosité

etre heureux çà donne des ailes

la vie peut etre belle

pourquoi la terre est une poubelle ?

pourquoi toute cette haine ?

c'est si facile de dire je t'aime

pas trop se prendre la tete

pour des cons qui comprennent rien

qu'on est tous utiles pour quelqu'un

meme si c'quelqu'un est malhonnete

Dans la vie soit un rebelle

n'accepte pas la soumission

faut savoir grimper à l'échelle

et pas marcher comme un mouton

si le matin tu te lèves

et que tu es toujours vivant

c'est vrai çà n'a rien d'étonnant

quelqu'un là haut te surveille

la vie peut etre belle

pourquoi les guerres existent elles ?

pourquoi faut il qu'il y ait des gens

qui ne pensent qu'à l'argent ?

mais si tu t'crois malin

en disant qu'rever c'est pas permis

c'est vrai que la vie ne vaut rien

mais rien ne vaut la vie

"La vie peut etre belle"(J.Ox/J.Ox) 1995

lundi 28 janvier 2013

When the Butter want to fly

 
 
 
 
Il devait être cinq heures du matin lorsque Jim Butter (Steve Mac Queen ) ouvrit les yeux au milieu de cet univers sale , vide et absolument sordide .
 
 
 
La veille , il venait d’être condamné à 10 ans de bagne pour le meurtre d'un homme qu'il ne connaissait ni des lèvres ni des dents , un homme qu'il ne pouvait décrire ne l'ayant jamais croisé , bref , Jim Butter était innocent mais , lui seul pouvait l'affirmer avec justesse .
 
 
 
Lorsqu'il se réveilla dans cet enfer , la première chose qui lui vint à l'esprit c'est de savoir ou se trouvait la lumière . On peut tout faire subir à un être humain , le priver de nourriture , d'eau , de sommeil , de liberté et que sais je encore ....tout parait insupportable mais le plus terrifiant est , je l'affirme , d’être privé de lumière .
 
 
 
Vêtu de son pyjama de bagnard , le teint livide et mal rasé , il se réfugia en grelottant vers une minuscule fenêtre afin d'observer le jour qui se levait . Il entendit nettement la cloche de l'église qui se trouvait tout proche frapper les cinq coups .
 
 
 
Il était cinq heures ce matin de septembre 1980 et Jim Butter (incarné par Steve Mac Queen )  savait qu'il allait devoir croupir 10 ans dans ce trou à rat sans aucune justification valable .
 
-Justice de merde ! je ne suis plus qu'un numéro habillé en zèbre ! se dit il .


Il se rendormit quelques heures puis, on vint frapper à sa geôle pour la sortie quotidienne . Deux geôliers l'invitèrent à se rendre dans la cour de la prison . Le soleil de l'automne le réchauffa quelque peu mais la présence des autres détenus lui glaça le sang .

Ils devaient être une centaine dans cet endroit maudit , tous habillés , eux aussi , comme des zèbres .
Alors que Jim Butter commençait à peine à se demander ce qu'il faisait là , un des prisonniers , un petit homme mince portant de grosses lunettes l'interpella :
-Hey ! tu es nouveau ici  ? je me présente , je m'appelle Harry . (Dustin Hoffman )

La journée commençait à peine et enfin quelqu'un à qui parler .

mercredi 5 décembre 2012

Jerry OX "Allez Y en Malaisie" 4ème extrait de l'album "Pauvres Terriens"




Vous l'aurez sans doute aisément deviné , si ce cher Tintouin accompagné de son fidèle Miloud se sont rendus en Malaisie c'est que celà signifiait forcément une suite à cette story , une suite musicale cette fois ci .


Car , c'est avec plaisir , que je vous invite à découvrir le (déjà !) quatrième extrait de mon CD "Pauvres Terriens " disponible via ce blog ou ma page Facebook http://www.facebook.com/#!/pages/Jerry-OX-Pauvres-Terriens/164880420264376 depuis le 19 septembre 2011 .






Après l'excellent accueil que vous avez réservé à "C'était avant" puis à "Ton Sextoy" et au quelque peu contesté "Inch Shalom" , c'est une chanson plus légère que j'ai choisi (avec l'équipe qui m'entoure et que je salue au passage) de mettre en avant pour  faire découvrir ce disque à celles et ceux qui ne le possèderaient pas encore .





Voici donc "Allez Y en Malaisie" , un voyage musical ou je me suis amusé, comme j'aime le faire à loisirs , à jouer avec les mots (un peu dans l'esprit de "Ma Muse m'amuse" issue de mon CD précédent en 2005 , je l'avoue) .

AL

 Puisque vous l'avez tout particulièrement apprécié , sachez que vous pouvez voter pour la chanson "C'était Avant " qui est classée dans le Hit Parade Kiminvati : http://www.kiminvati-music.com/FR/KMtopmusic2012.php . Un petit clic autant de fois que vous le souhaitez .

vendredi 23 novembre 2012

Le colonel Tapioca dans le potage


Tandis que Tintouin et sa joyeuse troupe avançaient en direction des fenetres du palais présidentiel du général Alka-Seltzer , ce dernier donna l'assaut sur la foule des perturbateurs .


Un horrible vacarme s'en suivit et chacun se planqua comme il put pour échapper aux balles tirées à bout portant par l'armée chargée de ramener l'ordre et la fierté dans ce pays.

Tintouin eut le temps de se hisser sous le siège avant du véhicule et , par miracle il évita une balle qui semblait lui etre destinée ...en pleine tete .

Le raffut continua pendant plusieurs minutes puis, s'interrompit d'un coup . La troupe de résistants engagea Tintouin à les suivre et à renconter aussitot le colonel Tapioca (décrit comme le sauveur de cette contrée des Rosboulos) .

-Mais vous n'y pensez pas! On va encore nous canarder comme des oies échappant de justesse au gavage ! s'exclama Tintouin au milieu de la foule à l'endroit de ses primesautiers compères .

La rencontre eut bien lieu mais notre salvateur Tapioca était complètement dans le potage , ou , tout du moins entre les pattes peu recommandables des sbires du général Alka-Seltzer qui, profitant de la mitraille organisée étaient venues jusqu'à lui .

La révolution était bien en marche mais ...elle ne tourna point comme prévue .

Quelques jours plus tard ,Tintouin ,dépité , rendit sa copie (ou plutot son papier au journal qui lui donnait le Tofu ) et se promit de venger un jour ses camarades .

Alors qu'il déjeunait en compagnie de ses amis  les Durand dans un restaurant de Meudon , il apprit par une missive portable qu'il devait se rendre en Malaisie dès la semaine suivante .


-"Allez y en Malaisie c'est un beau pays !" Pouvait on lire ! Quelle aventure ! FIN


mercredi 17 octobre 2012

Le général Alka-Seltzer se rebiffe



L'homme sortit du bois et interpella de nouveau Tintouin :
-Que venez vous faire ici l'étranger ?

Tintouin lui répondit qu'il était journaliste et que sa mission consistait à informer les honnetes gens que de droles de bouleversements se passaient en terre Tapioci .

-Suivez moi mon brave ! Lui répondit l'homme , Tintouin marchait derrière lui et découvrit d'autres hommes armés de fusils et de batons prets à en découdre .  Soudain, Miloud se mit à aboyer , à aboyer si fort que chaque soldats de fortune se boucha les oreilles en hurlant :
-faites taire ce foutu chien ! Il va nous faire repérer ! clama l'homme

Tintouin, pas très rassuré , pria son fidèle Miloud de la boucler un peu le temps d'avoir quelques explications .
-Que faites ici d'abord? vous etes de quel coté ? leur dit il .

-Nous sommes contre le général Alka-Seltzer et ses principes d'un autre age ! répliqua l'homme le fusil bien en main en regardant ses amis avec une forte envie de faire une révolution de tous les diables sans demander son reste .

-C'est un odieux bougre d'homme qui nous prive de nourriture un peu plus chaque jour et, à présent de notre précieuse liberté ! Nous sommes en  route pour le village Tapioci pour faire élire (de force , car il le faudra bien ) le colonel Tapioca .

-Qui est le colonel Tapioca  ? s'interrogea Tintouin avec un air pas si détaché que çà .
-NOTRE SAUVEUR !! s'exclamèrent en choeur les hommes ainsi réunis .


Sans plus attendre, Tintouin, qui souhaitait ne rien manquer des évènements; les suivit dans leur car rouge en direction de la ville . Une fois arrivés , ils brandirent des pancartes à la gloire du colonel et des centaines d'autres personnes vétues comme au carnaval leur réservèrent un accueil incroyable .




Assis à son bureau, dans le confort de son palais présidentiel , le général Alka-Seltzer rongeait son frein et tirait nerveusement sur son cigare en braillant devant ses sbires :

-Ils veulent la révolution ?  ils vont l'avoir ! Tirez leur desus !! qu'on en finisse avec cette vermine !