vendredi 21 mars 2025

Mufflin K.O dès le premier round sans tourner en rond

 

Quelques jours plus tard, à la surprise générale des habitants de Mufflin et de la région, l'affaire éclata et fit grand bruit . Un vacarme qui éclaboussa aussitôt l'honneur (enfin le peu qu'il lui restait en stock) de Marianne Duchnock (Catherine Jacob)  . Jean Daniel , le fameux individu mystère avait bien évidemment rapporté le scoop à son journal un peu comme un chien trouve un os moelleux à ronger . Elle ne fut pas épargnée la Marianne !





"Marianne Duchnock accusée de tentative de viol et séquestration d'un journaliste dans les commodités de son restaurant : Une honte pour notre ville" fut sans doute le titre le moins terrible (et le plus respectueux) que l'on put lire à ce moment-là dans la presse locale voire même nationale.









Notre future candidate fut conduite illico menottes aux poignets au commissariat pour s'expliquer sur son geste fou . Un acte d'autant plus dément que tous les sondages prédisaient sa victoire  malgré son cynisme et son goût peu prononcé pour les gens d'un autre bord  que le sien.




 

La ville de Mufflin fut mise K.O dès le premier round de ces municipales et tout ceci profita derechef à Gisèle Pontiac (Annie Girardot) qui fut élue maire faute de concurrence d'envergure .









Bizarrement, l'intéressée prit la chose de fort belle manière et organisa une grande fiesta pour fêter dignement l'évènement .




Marianne fut condamnée à 10 ans de prison ferme et les Muffletons furent assez déçus par le mandat (tout juste entamé) par Gisèle Pontiac . Cette dernière , avec la complicité de son amant fit exactement le contraire de ce qu'elle avait promis . Elle se rattrapa au bout d'un an et , depuis Mufflin respire un air qui donne envie de chanter.

 

 

              FIN

 

 

 

jeudi 6 mars 2025

Monsieur X pris la main dans le sac


Monsieur X pris la main dans le sac

 

 

9 h 30 , les préparatifs en vue de la grande soirée meeting qui se tiendra dans le prestigieux restaurant "le Tricolore" vont bon train . Marianne Duchnock supervise ce grand barnum avec cette autorité froide qui la caractérise si bien . Un discours sera prononcé par cette dernière puis, un buffet-cocktail suivra pour amadouer tout autant que rassurer ses futurs électeurs . Cette bataille des municipales de Mufflin , Marianne la veux, l'exige et fera n'importe quoi pour l'obtenir .









20 h, les premiers convives commencent à pénétrer dans l’établissement, ils sont accueillis par des serveurs loués pour l’occasion. Le mystérieux homme que l'on avait pu remarquer lors du passage de Gisèle Pontiac dans l'usine Arselard est présent lui aussi. Un peu à l'écart de cette foule assez peu sentimentale et surtout avide d'expulser au plus tôt les gras du bide un peu trop rose, il boit son Ricard en observant le cirque qui se joue autour de lui.

 

 

 



Soudain , une envie naturelle le prend , il se dirige vers les commodités en sifflotant . A peine eut il le temps de quitter ce lieu qu'il tomba nez à nez sur Marianne Duchnock . Elle le fixa droit dans les pupilles , puis dégrafa vigoureusement son corsage , le visage de notre individu devint alors rouge pivoine. Marianne saisit  d'une main de fer ses bijoux de famille (modestes mais bien existants) .





 





- j'en ai envie mon coco, là, maintenant , pour me donner du cœur à l'ouvrage qui m'attend , tu me dois bien çà mon cochon " lui lança t-elle avec une voix particulière qui lui fit peur . Monsieur X tenta de se débattre mais la bougresse était redoutablement costaude . Elle pressa de plus belle son membre et ce dernier fut pris d'un malaise .









Il s'effondra et , à cet instant Marianne regagna ses invités après avoir poussé un soupir de dédain .





Quelques minutes plus tard, notre individu se jeta sur un téléphone et composa un numéro à toute vitesse.





-çà y est ! je la tiens cette grosse vache ! tu n'imagines pas ce que je possède là ! j'arrive au journal au plus vite !" . Il raccrocha puis quitta le restaurant sans que personne ne l’aperçut, pas même Marianne Duchnock toute occupée à commencer son discours.

 

 

A    S U I V R E …..



#CatherineJacob #story #blog #magicienox 

 

lundi 10 février 2025

La ville est rude mais la campagne est douce

  


La ville est rude mais la campagne est douce


Et Hop ! En l'espace de quelques jours, Gisèle Pontiac (Annie Girardot ) était sur le pied de guerre en vue de cette campagne municipale qui s'annonçait rude. Ce jour-là, elle se trouvait à l'usine Arselard située dans le Mufflin du bas. Dans cette fabrique, l'on s'occupe de remplir les pots de yaourts dont la plupart seront destinés au marché de l'agro-alimentaire du Nord Groland.

 

Gisèle Pontiac, à peine arrivée fit comme les autres ouvriers et enfila un bleu de travail afin de se mettre en condition. Une visite du site fut effectuée et elle conclut sa venue par un discours vantant les mérites du partage, du travail, de l'effort et de la dignité dans l’action. Des thèmes porteurs qui lui permit d'être applaudit par l'ensemble du personnel d'Arselard .

Au milieu de ce groupe de personne , un des ouvriers ne manifesta aucune sympathie pour la "Dame en campagne" comme il l'a nomma sèchement . Il s'agissait d'un homme en milieu de vie assez sec et très remonté contre tout ce qui touchait de près ou de loin aux valeurs de solidarité .

Une heure après le départ de Gisèle Pontiac, notre individu à la détestation facile et fort bien informé, appela Marianne Duchnock (Catherine Jacob) pour lui relater cet épisode nouveau 

 

 

 

Lorsqu’elle reçut le coup de fil du mystérieux employé (qui semblait fort bien la connaître), Marianne Duchnock hurla d'un rire sonore qui fit trembler les murs de son restaurant.

- "la pauvre démagogue ! c'est d'un ridicule tout çà ! en tout cas, je vois que cette pimbêche de Prisunic n'a pas perdu son temps ! Merci de votre appel monsieur X, je vous donnerai ce que vous méritez d'ici quelques jours " lança t-elle d'un ton assuré.

-"Merci madame Duchnock, vous au moins, vous êtes franche et directe et j'apprécie cela, vous connaissez les réalités des petites gens comme nous."

La bataille pour la mairie de Mufflin avait rudement bien commencé ! De son coté, Marianne Duchnock se hâtait à l'organisation d'un grand rassemblement fédérateur qui devait avoir lieu au "Tricolore" . Pour l’occasion, le restaurant sera gratuit ...à l'exception des citoyens un peu trop rouge  des paluches et du bidon. Et les habitants dans tout cela ? Une nouvelle élection municipale en plein cœur d'une période de crise ou le prix du petit Noir du matin et du petit Blanc de 11h avait fortement augmenté, ou le taux de natalité n'était pas le plus élevé et, surtout le taux de réussite pour trouver un travail pas légion …le retour aux urnes prenait des allures de route du rhum ou chacun mène sa barque sans l'ombre d'une boussole.

 

A SUIVRE…


 

mercredi 22 janvier 2025

Marianne Duchnock la reine de la cuisine au beurre



Marianne Duchnock (incarnée par l'excellente Catherine Jacob ) résidait à Mufflin depuis une décennie . On pouvait la décrire comme une femme froide, autoritaire et manipulatrice . Elle avait hérité du restaurant de son paternel , un homme du même acabit qui cultivait une haine farouche pour celles et ceux qui n'étaient pas natifs du même village que lui .
Son restaurant , "Le Tricolore" était situé peu avant l'entrée de Mufflin , à l'extrême droite de la mairie et de la Poste . Le personnel se devait de respecter à la lettre les ordres que donnait de manière braillarde madame Duchnock .
- J'exige que tout marche droit comme dans un défilé militaire ! Chaque jour , nous cuisinons pour le prestige de notre contrée ! Je veux que le client se nourrisse de bons produits bien de chez nous ! Telle était sa devise quotidienne .
Les ambitions de Marianne Duchnock étaient nombreuses et ne se limitaient pas à la compétition qu'elle avait entreprise contre Gisèle Pontiac et son "Joyeux drilles" qu'elle qualifiait de "repères pour oisifs maladroits" . La dame patronnesse avait à cœur de devenir un jour la nouvelle maire de Mufflin et la campagne municipale venait tout juste de débuter lorsque un beau matin de printemps , Gisèle Pontiac vint à sonner à sa porte .




 - Gisèle Pontiac(Annie Girardot )  ! çà , par exemple ! Et quel vent mauvais vous amène jusqu'à chez moi ? Lui lança t-elle en lui ouvrant la porte alors qu'un merle venait de se poser nonchalamment sur une branche .

-Toujours aussi aimable Marianne ! Je vois que votre sens de la politesse est toujours de mise ! Je vais être brève car je ne vais pas m'éterniser chez vous : Vous voulez la guerre ? vous allez l'avoir !
Marianne fut assez interloquée par les dires de Gisèle , qui poursuivit .
- Je me lance à mon tour dans la course à la municipale ! Croyez moi , madame Duchnock , cette mairie malgré vos soutiens : Vous ne l'aurez pas ! Je ne vous souhaite pas une bonne journée !
Elle partit aussitôt en tirant sur sa cigarette . Marianne , en refermant la porte sentit que l'affaire allait soudain s'avérer plus ardue que prévue ...

A S U I V R E ................................... dans un mois sans doute ....

mercredi 8 janvier 2025

Gisèle Pontiac toujours d'attaque !

Que serait la citée de Mufflin sans la verve et le charme un peu rustique de Gisèle Pontiac ? (Incarnée par Annie Girardot )  Une ville aussi terne que les autres et , diantre qu'elles sont légion !

Dès les premières heures du jour, Gisèle était déjà sur le pied de guerre afin de faire tourner son affaire au mieux. Son gagne-pain ? le "Joyeux drille" pardi ! Un beau restaurant aux couleurs vives et à la nourriture digne des meilleurs restaurants Italien. Chaque habitant de Mufflin City y avait ses habitudes et l'on appréciait la gouaille de Gisèle tout autant que son sens inné de l'humanité devenu si rare de nos jours. La musique était présente et le pianiste (et voisin) de Gisèle, Lucien Goldberg se produisait trois soirs par semaine.

La demoiselle de Mufflin partageait certaines nuits avec Jeannot Lapère son bourru compagnon qui possédait un sens de l'humour assez acidulé.


 

Et de l'humour (et surtout de la patience) il fallait en avoir, car depuis quelques mois la fille aînée du propriétaire du restaurant "Le Tricolore" faisait beaucoup parler d’elle. Cette femme aussi blonde que franchouillarde et cynique était bien décidée à mener une rude concurrence au "Joyeux Drille ». Son éloquence braillarde la rendait sympathique auprès des rustres et des malpolis. Marianne Duchnock (Catherine Jacob) régnait en effet sur son établissement en veillant tout particulièrement à ce que les habitants de Mufflin un peu trop rose des paluches et du bidon ne franchissent pas les portes de son Antre. Mais, que l'on se rassure illico : Gisèle Pontiac au sujet de cette affaire-là n'avait point dit son dernier mot !

 

BONNE ANNEE 2025 et ………………A SUIVRE   !!!

vendredi 6 décembre 2024

A Livre ouvert : Honoré De Balzac « Eugénie Grandet » 1834

 

Après Frédéric Dard, Albert Camus, Jean-François Revel et Yves Simon dans notre rubrique consacrée à la littérature avec mes coups de cœurs que je vous livre depuis début 2024, voici à présent un classique signé Honoré De Balzac « Eugénie Grandet » qui est paru en 1834 après les succès de « La comédie humaine » et « La peau de chagrin » .

RESUME

 

Eugénie Grandet, est la fille d'un ancien tonnelier qui a fait fortune, et qui mène à Saumur une existence recluse, soumise aux volontés d'un père avare et autoritaire. L'arrivée inopinée de son cousin Charles, un jeune parisien raffiné, lui fait entrevoir un bonheur possible.


 

S’il parait évidement de dire qu’ « Eugénie Grandet » est un chef-d’œuvre de la littérature française, la description de la famille et l’entourage d’Eugénie Grandet dépeint par Balzac fleure bon le 19ème siècle avec l’aspect corseté des conventions qui régnaient alors vingt ans avant le second Empire. La vie d’Eugénie est entièrement consacrée et vouée à capitaliser pour obtenir suffisamment d’argent et faire un bon mariage avec un homme riche pour satisfaire sa famille et, en particulier son père atteint d'une avarice quasi maladive qui va surement contribuer à son ascension sociale fulgurante.

L’argent, le beurre, le blé (en herbe ou pas) sont le sel de ce roman fort bien bâti par ce cher Honoré de Balzac qui, pour moi, lorgne davantage du côté de chez Marcel Proust et s’éloigne un peu d’Emile Zola. Ce n’est que mon opinion de lecteur mais je tenais à vous le faire savoir.

 

Sans tout vous révéler, ce qui m’a dérouté dans ce roman est l’arrivée soudaine du  cousin d'Eugénie, le prénommé Charles dont peu à peu Eugénie va tomber amoureuse. Bon, on a beau se dire que les jeux de séduction entre cousins n’étaient pas rare après Napoléon Bonaparte, ça fait bizarre tout de même sans parler de la seule et unique motivation des protagonistes : l'argent.

Je vous souhaite une bonne lecture ou relecture de ce grand livre.

Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous et MERCI pour votre fidélité à ce blog depuis le 7 février 2007 !! 

 

jeudi 14 novembre 2024

Juke Box Remember : « Au pays des merveilles de Juliet » Yves Simon 1973

 Après avoir évoqué la carrière d’écrivain d’Yves Simon qui débuta en 1971 avec « les jours en couleurs »

Sa carrière de chanteur (auteur compositeur & interprète) débute elle de manière discrète en 1967 ou Yves Simon enregistre plusieurs 45 tours qui passeront complétement inaperçus.

Il lui faudra attendre l’année 1972 pour obtenir un premier succès discographique  avec le 45 tours « les gauloises bleues ».

C’est grâce au succès de cette chanson qu’il fera la première partie des concerts de Georges Brassens à Bobino au côté de Maxime le Forestier, Jean-Michel Caradec et Philippe Chatel.

Après une traversée des Etats Unis en autostop en 1973, l’inspiration va donner à l’auteur compositeur interprète Yves Simon toutes les facettes d’un tout premier 30 centimètres 33 tours intitulé "Au pays des merveilles de Juliet"» paru en septembre 1973 qui renferme 11 titres dont « Les gauloises bleues » et la chanson titre «Au Pays des merveilles de Juliet » qui sort en 45 tours et devient très rapidement un grand succès qui lui ouvre les portes du Hit-parade et des plateaux de télévision .



La chanson « Au pays des merveilles de Juliet » retient particulièrement l’attention de par sa production, ses arrangements et cette façon qu’à Yves Simon de faire un petit film sur 2 minutes et trente secondes de cette histoire inspirée de Lewis Carroll (allusion à son chef d’œuvre « Alice au pays des merveilles » bien entendu ) ainsi qu’un hommage touchant à Juliet Berto qui joua le rôle de « La chinoise » de Jean-Luc Godard en 1967 au côté de Jean-Pierre Léaud .

Le 33 tours « Au pays des merveilles de Juliet » obtiendra le Grand prix de l’Académie du disque et sera disque d’or avec plus de 100 000 exemplaires , tout comme le 45 tours qui franchira les 50 000 exemplaires vendus. 


 

On retrouve donc Yves Simon avec son tube  « Au pays des merveilles de Juliet » dans l'émission TV "Midi trente" du 23 février 1974 présentée par Danielle Gilbert.

Bon visionnage !!