jeudi 19 février 2009

Un classique des seventies : "Denise" de Jacques Higelin en 1978




Il y a des jours comme çà , ou lorsque le soleil brille et que les oiseaux se posent sur les toits des immeubles les rendant tout à coup moins ternes , moins blêmes et moins urbains l'existence vous parait légère . Il y a des jours ou l'envie vous prend par la main , par le cœur , par le swing et vous donne une irrésistible joie qui vous pousse à ne plus remettre à demain ce que vous devez faire aujourd'hui . Justement ces jours là , je repense au plus farfelu des saltimbanques de l'Hexagone qui chantait il y a quelques années "aujourd'hui c'est dur mais demain ce s'ra vach'ment mieux ! " Ce genre de gimmick qui vous pousse en avant et vous évite d'imiter vos congénères qui passent leurs vies à se lamenter sur leur sort pour un oui ou pour un non ! la crise est là …certains l'ont bien cherché !




Je me réjouis que les infâmes traders et autres actionnaires de mes deux qui , il y a quelques années passaient aux yeux de tous pour des héros ( car faire de l'argent était à la mode ...maudites années 80 ! ) Ces mêmes olibrius sont aujourd'hui considérés par tous (et même par Mister Bling-bling premier ) comme de dangereux parasites responsables (en partie ) de cette foutue crise Internationale qui nous pendait au nez depuis des lustres et qui nous frappe de plein fouet : un monde change ....et nous avec !


Gazouillons , gazouillez à pleins poumons avec l'ami Jacques Higelin ! Artiste , troubadour qui n'a de cesse d'aller de l'avant et qui (comme dirait Lou ) ne prend pas une ride !


Retrouvons Jacques Higelin en 1978 sur le plateau de l'émission "Chorus" animée par un certain Antoine de Caunes ou notre ménestrel interprétait un extrait tubesque de son opus "No man's land " .
"Denise je sens que j'vais piquer ma crise " me semble bien résumer la situation actuelle car si crise il y a …imitons les traders et autres Libéraux de mes deux et piquons notre crise envers ces bandits de grands chemins qui , grâce à leur odieuse incompétence et leur suffisance notoire nous font boire la tasse petit à petit …gazouillez ! gazouillez !!!




Denise Jacques Higelin
envoyé par sorrow75


J'ajoute un autre passage télévisé marquant avec ce même 45 tours (Face B de "Jaloux d'un rêve". "Denise" donc interprétée dans l'émission "Blue-Jean" présentée par Jean-Loup Lafont sur Antenne 2 .Jean-Loup Lafont (grande voix de la radio) qui présentait également l'émission "Hit Parade" sur Europe 1 ou la chanson "Denise" figurait en bonne place après le succès du titre de Jacques Higelin "Pars" en juin 1978 .




mardi 10 février 2009

déjà deux années sur la toile


Couché sur l'herbe et regardant le ciel bleuté à peine parsemé de cumulus , il profitait de la brise qui vint doucement lui caresser le visage puis il ferma les yeux . l'air était pur , le silence régnait comme rarement par ici . Il songea alors avec plaisir aux deux années qu'il venait de passer à conter , à dialoguer , à échanger sur la toile . Il repensait à ce 7 février 2007 ou , incité par des amis il ouvrait pour la première fois ce lieu semblable au magicien d'oz , un lieu ou tout lui serait permis d'écrire . Dans un premier temps , il se demanda alors ce qu'il allait bien pouvoir en faire .
C'est vrai quoi , il ne connaissait personne au bout de cette toile qu'il jugea au premier abord comme un peu creuse et un brin virtuelle .. lui qui aimait jusqu'ici parler les yeux dans les yeux de ses interlocuteurs il fallait désormais les imaginer et cela demandait un minimum de gamberge pour les tenir en haleine et les inciter à le lire .
Deux années plus tard , allongé sur la verdure chatoyante il se disait que les choses avaient finalement (et fort heureusement) été beaucoup moins froides et virtuelles qu'il ne l'avait craint au départ en s'immisçant sur cette toile invisible . Il avait tissé des liens et cela lui plaisait beaucoup de savoir que d'autres aimaient venir dans son tabernacle afin d'échanger sur ses délires farfelues et souvent insensés . Parfois les liens furent forts et il se prit les pattes dans la toile bien réelle de l'existence mais avec le recul comme le petit piaf au féminin : il ne regrettait rien !
Allait-il sabrer le champagne pour fêter cela ? Allait -il embarquer pour d'autres aventures ?
Le vent soufflait toujours un peu sur son visage mais , cette fois il s'était endormi . Autour de lui , quelques randonneurs passèrent près de lui et se dirent en choeur qu'il avait bougrement bien raison de dormir ainsi car cet endroit était le plus apaisant de la région et qu'il était porteur et inspirateur .
-"tissera t-il une toile ce soir pour la nuitée ?" s'exclama l'un d'entre eux .
Puis ils repartirent vers d'autres horizons l'abandonnant à ses songes .