Et Hop ! En
l'espace de quelques jours, Gisèle Pontiac (Annie Girardot ) était sur le pied de guerre en vue de cette
campagne municipale qui s'annonçait rude. Ce jour-là, elle se trouvait à
l'usine Arselard située dans le Mufflin du bas. Dans cette fabrique, l'on
s'occupe de remplir les pots de yaourts dont la plupart seront destinés au
marché de l'agro-alimentaire du Nord Groland.
Gisèle Pontiac, à
peine arrivée fit comme les autres ouvriers et enfila un bleu de travail afin
de se mettre en condition. Une visite du site fut effectuée et elle conclut sa
venue par un discours vantant les mérites du partage, du travail, de l'effort
et de la dignité dans l’action. Des thèmes porteurs qui lui permit d'être
applaudit par l'ensemble du personnel d'Arselard .
Au milieu de ce
groupe de personne , un des ouvriers ne manifesta aucune sympathie pour la
"Dame en campagne" comme il l'a nomma sèchement . Il s'agissait d'un
homme en milieu de vie assez sec et très remonté contre tout ce qui touchait de
près ou de loin aux valeurs de solidarité .
Une heure après le départ de Gisèle Pontiac, notre individu à la détestation facile et fort bien informé, appela Marianne Duchnock (Catherine Jacob) pour lui relater cet épisode nouveau
Lorsqu’elle reçut le coup de fil du
mystérieux employé (qui semblait fort
bien la connaître), Marianne Duchnock hurla d'un rire sonore qui fit
trembler les murs de son restaurant.
- "la pauvre démagogue ! c'est d'un
ridicule tout çà ! en tout cas, je vois que cette pimbêche de Prisunic n'a pas
perdu son temps ! Merci de votre appel monsieur X, je vous donnerai ce que vous
méritez d'ici quelques jours " lança t-elle d'un ton assuré.
-"Merci madame Duchnock, vous au moins,
vous êtes franche et directe et j'apprécie cela, vous connaissez les réalités
des petites gens comme nous."
La bataille pour la mairie de Mufflin
avait rudement bien commencé ! De son coté, Marianne Duchnock se hâtait à
l'organisation d'un grand rassemblement fédérateur qui devait avoir lieu au
"Tricolore" . Pour l’occasion, le restaurant sera gratuit ...à
l'exception des citoyens un peu trop rouge des paluches et du bidon. Et les habitants
dans tout cela ? Une nouvelle élection municipale en plein cœur d'une période
de crise ou le prix du petit Noir du matin et du petit Blanc de 11h avait
fortement augmenté, ou le taux de natalité n'était pas le plus élevé et,
surtout le taux de réussite pour trouver un travail pas légion …le retour aux
urnes prenait des allures de route du rhum ou chacun mène sa barque sans
l'ombre d'une boussole.
A SUIVRE…