Par un après midi pluvieux en plein coeur de cet été 1973 , Gena Jones et son mari John Cacahouètes le grand chef d'orchestre étaient en pleine discussion de travail au sujet de leur prochain concert dans lequel Peter Columbus devait jouer du trombone .
- "tu comprends Peter c'est très important il faut que tu t'imprègnes du rôle à fond que tu sois le trombone que tu te sentes en parfaite harmonie avec les instruments divers qui t'entourent ."
On entendait résonner la voix de basse de John Cacahouètes de très loin dans les bureaux de la Firmax . Eté 1973 , la chaleur étouffante incitait les habitants de Circus land à se prélasser sur les plages environnantes et ce joli monde avait des préoccupations tout autre . Crise pétrolière et préparation de la guerre du Kippour qui éclatera quelques mois plus tard sans oublier les fins de mois difficiles pour certains ... John Cacahouètes n'était pas un homme dénué de bons sentiments mais hormis les concerts qu'il dirigeait et la concurrence très rude qu'il menait à Dvarjouk autre grand virtuose de la baguette son esprit était ailleurs .
- "tout de même , à peine dix jours pour mettre au point une oeuvre majeure de Mozart ... c'est un peu court je pense !" lui lança Peter Columbus en se grattant la tête de façon pensive "
Les enjeux étaient colossaux car de nombreuses personnalités influentes étaient conviés pour ce récital de prestige . Le soir même , alors que Peter et John avaient quitté les lieux de répétition , la diva Gena Jones fut la victime d'une étrange machination ....rêve ou réalité ? avec cette femme sous influence médicamenteuse il fallait s'attendre à tout !
21 commentaires:
Sourires ...belle imagination !!
Une nouvelle histoire qui commence.... et déjà Gena Jones fait des siennes !!! va y avoir du rebondissement !!!
Et c'est reparti pour de nouvelles aventures ! :)
Bonne fin d'après-midi, cher magicien !
Un petit coucou du soir, Jerry !
Merci pour ta joie de vivre que tu laisses sur les blogs à chacun de tes passages !
C'est une bouffée d'énergie et de bonne humeur (sourire).
Bonne fin de soirée à toi !
Un sacré coup
En avant la musique, disait Mister John, sur son pupitre, sacré John ! Un monstre sacré. Chef d’orchestre par son père, diva par sa mère, il avait tout hérité de la musique de chambre de ses parents. Déjà petit, haut des ses 3 gommes, il était au diapason, on le maniait déjà à la baguette, au vin rouge et au béret. Un dur à cuire, c’était à la guerre comme à la guerre, le John, John s’en va à la guerre, même s’il chantait comme une casserole, il connaissait la mesure, et la bonne mesure, la musique jusqu’au bout des angles. Un Mozart avant l’heure, on peut dire, et jamais en retard pour faire le pitre sur son pupitre. Il avait du sang italien, ça se voyait, toujours à sang pour cent, dans la prise de son. Al dente, moderato, piano piano, crecendo, rapido, vendetta, il avait un sacré accent à couper au couteau lorsqu’il mâchouillait, ou plutôt baragouinait quelques mots américains fraîchement appris dans la descente d’avion. C'était l'exil en exomil. Je le vois encore à l’apéroport, la bouche pleine, il tambourinait sur des valises pour donner du rythme, pour se donner l'air, il manquait pas d'air pour tout dire,
enfin, c'était surtout ....qu'il essayait de se faire comprendre. On est pas artiste qui veut, ni Roger Rabbit. Mais lui, c’était autre chose. Un être hors du commun, sans commune mesure. A la douane, on voulait en savoir plus, mais.......il manquait quelque chose pour se mettre en règle. alors,
il a donné un nom pour se faire entendre. Mais impossible, c’était mission impossible. Tout le monde avait les oreilles bouchées, ou trouées, pas facile donc pour un non initié, de comprendre le maître. Ici, c’est l’Amérique pour les uns, la chimérique pour les autres, cela dépend où l’on se place. Et les places sont chères parfois. Foreign office, bureau de police sans porter préjudice. Rien ne passait, il a eu une idée lumineuse, qui le marquera à vie. Il n’était pas venu les mains vides, Il a sorti un sachet de cacahouètes d’une mallette. Et d'un coup, Comme des singes les douaniers n’ont pas fait un pli, pas plus la grimace que çà, non plus, ils ont tendu la main. Dans ce geste, il y avait toute la reconnaissance d’un peuple, la cacahouète était l’aliment sacré de l’américain de base. Pour john, c'était déjà un pied dans le pays , c’était la première Ouverture. C’était somptueux pour une entrée. Pour ce geste, les gardiens de la paix, ont inscrit « cacahouètes » sur son passeport. Ni vu, ni connu, John la cacahouète, est devenu un nom. Son nom américanisé de Gino Arachido, voilà, Tout baigné.
Il pouvait maintenant casser la graine dans le pays de l’oncle Tom. C’est son parrain en personne qui était venu le ramasser ce jour là avec tout son gros orchestre. Il y avait une sacré suite, on peut dire, qui suivait le cortège, derrière, une sacré suite derrière les idées. Mais la vie n’est pas simple, il a fallu s’imposer, composer. Et John se retrouva dans le parrain N°1, puis le parrain N°2 puis le N°3, il commençait à prendre de la bouteille sérieusement, qu’il loupa ou loucha le N°4 , mais se rattrapa pour une autre suite Chanel N°5 qui n'avait rien à voir mais qui lui permettait de continuer sur une autre voie , cela sentait déjà mieux le renouveau. Une nouvelle ère. Ah oui, sacré John, j’étais le joueur de flûte dans son ensemble, mais j'ai fini à la timbale, criblé de balles. Il avait une énergie de tonnerre, une sacré cacahouète.
Il est temps de refermer cette anecdote, cette page qui me tient au cœur et à l’estomac.
Alors mon message est :
Ne te laisse pas faire John, tu sais bien qu’on te fera chanter encore, mais n’oublie pas que c’est la musique qui t’a sauvé, elle t'amènera au paradis
Amikalement Sic
Une autre aventure prometteuse.
Une histoire qui pique notre curiosité et une imagination débridée! Que demander de plus ou de mieux? ;)
Bonne journée, incomparable magicien!
Bonjour, Jean-philippe.
Quand on connait l'artiste, on connait les artifices...
Et avec un tronbonne à coulisses, il faut s'attendre au feu d'artifice...
Attendons.
Devenir parolier d'une chanson pour toi ? Mais quel grand plaisir...
Mais dis-moi sur quel thème...
Et envoie-moi, par un mail, les mots d'une chanson de toi.
Il faut que j'en saisisse le rythme.
Non, je ne suis pas sur facebook.
J'ai peur de ce truc-là.
Mais on peut faire sans, n'est-ce pas ?
A plus tard.
Enfraternité.
Tiens te voilà en costard cravate, ça fait bizarre...sourire
Ah voilà une nouvelle nouvelle ....
j'ai hâte de savoir ce qui va se passer cette fois ci ..
je tembrasse tout fort
Charmante discussion sous un après-midi pluvieux d'un été... Tout y est, sauf l'élan de la musique. Mais la diva s'en est remise, j'espère. Amitiés
Bonjour Jean Philippe
Une bien étrange affaire qui demande une suite" machination, rêve ou réalité : mystère"
Bon weekend
Amitié
Yves.
et voilà je suis prise au filet de ton imagination !
un plaisir, n'attends pas trop longtemps pour la suite...
Alors rêves ? Ou une réalité rêvée ?
Je t'embise.
Ca y est ! Je suis de retour... Temps pourri.
Merci de ton passage pendant mon absence.
Bon dimanche ! Bisoux.
dom
Humm tu ne pouvais pas plus me faire plaisir que d'écrire sur une partition tout en musique..Humm Mozart, Mozart et ses symphonies à te faire frémir & sous ta plume, elle prend une toute autre notation. Je patiente le temps du deuxième acte donc.. bise
dis..la classe..mister Jean-Philippe en cravate;-)
quelle imagination !!!
attendons la suite :-)
merci pour tes mots chez moi jerry
Salut tu penses qu'il va faire beau moi je me pose des questions encore . Mais bref je ne peux rien y faire. C'est encore ainsi. Alors que fais tu de plus?
Bonne soirée
Déjà qu'une femme tout court... ;)
Un petit clin d'oeil pour te remercier de m'avoir si gentiment rendu visite et pour ton commentaire si touchant.
Je t'embrasse, magnifique magicien!
J'essaye de m'immerger en ton oeuvre littéraire : voyons...
Peter Columbus aurait donc décroché un rôle dans un orchestre ? (le lecteur ordinairement un tant soi peu attentif devrait commencer à s'affoler un minimum... )... ne sont-ce point là les prémisses d'une terrible maladie neuronale dégénérative ???
Quant à John Cacahuètes, n'aurait-t-il point de solides penchants oenoliques, d'avoir accepté pareils challenge mozartien en plein cagnard californien ?
Et je me doute que l'addiction médicamenteuse de Gena Jones (bezodiazépines ou barbitos) aura raison de la stabilité de ses humeurs de Diva...
Nom d'un chien, vu la conjoncture personnagienne, pourvu que ça ne finisse pas comme dans "Love Streams"...
Allons, comme dirait John - en se reversant une large rasade, de son siège pliant de Director - : "Ce genre d'événements, ça cirrhose !"
Amitiés, Jean-Philippe, et merci de ta fidélité... A bientôt !
"benzodiazépines" (désolé !)
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