Jeudi 25 septembre , 19 h . Gustave Mulot modeste employé de la poste de Mufflin partit rejoindre ses collègues pour fêter le départ en retraite de Lucien Vieillesse . Lulu , lui aussi humble préposé à la Poste de Mufflin se réjouit de cette bombe entre collègues et , plus encore de pouvoir goûter aux joies de ne plus rien faire qui soit obligatoire puisque ce dernier venait d'atteindre l'âge des vacances du travail : soixante balais bien sonnés .
Le choix du lieu des festivités leur avait été recommandé par Guylaine Lécuyère , la boulangère de Mufflin . "j'vous conseille le P'tit Quinquin , une auberge bien tranquille et pas chère du tout ! vous m'en direz des nouvelles !" . Ah çà !! on peut affirmer ici que nos lascars se souviendront de cette soirée bien mieux que de leur première chemise !
Dès leur arrivée au P'tit Quinquin , Lucien, Gustave et leurs collègues timbrés , humèrent l'atmosphère quelque peu bohème et rurale de cet établissement . Lucien Vieillesse s'adressa aussitôt à l'aubergiste afin d'installer les convives . Gustave Mulot qui était aussi curieux que maladroit (et pourtant bien à gauche ) , regarda avec insistance les objets culinaires d'un autre âge qui se trouvaient aux murs . Chacun vint s'asseoir et , Lucien commença par un petit discours . Le père Lulu avait la réputation d'être un bon tribun et un sacré boute en train (il a d'ailleurs faillit travailler à la SNCF) et lorsqu'il débuta sa prose , Henriette et Micheline assises à ses cotés ne purent s'empêcher de pouffer de rire en se couvrant la bouche avec leur serviette de table . Lucien leur vanta les mérites de la Poste et le plaisir qu'il eut à se trouver à leurs cotés pendant 40 ans . L'entrée fut servit et , à cet instant Lucien décréta que l'on devait passer aux choses sérieuses : "mes chers amis faisons bombances" .
Tout le monde était à table ....sauf Gustave Mulot qui était parti à la découverte du mécanisme de fabrication de l'aération en cuisine . Inquiète de ne point le voir revenir (car il avait bel et bien disparu de la pièce principale ) , Henriette Duman partit le rejoindre en cuisine , puisque d'après un des serveurs du P'tit Quinquin : "le monsieur au chapeau s'est trompé de porte en confondant celle des WC avec celle de la cuisine , un drôle d'oiseau votre ami ! " répondit ce jeune homme en jetant sa serviette sur son épaule droite .
Un peu gênée , Henriette frappa à la porte de service de la cuisine du P'tit Quinquin et trouva au beau milieu des cuisiniers en action , Gustave Mulot en grande conversation avec un pot de fines herbes .
-"Allons Gustave ! tout le monde vous attend ! venez donc nous rejoindre , votre salade va refroidir ! " .
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32 commentaires:
*** Coucou Jerry ! contente de suivre les aventures de Gustave Mulot ! :o) Merci ! :o) ***
Merci, mon chery....
Une aventure qui débute par la bouffe c'est rassurant.
Poisson fumé
Chez Quinquin, en voilà une bonne adresse pour se remplir la panse, il fallait tout simplement y penser, j'en dirai que du bien, rien que du bien juste par politesse. Elle figure même dans le petit guide rouge des pneus Michelin, C'est pour tout dire. Il ne se dégonfle pas, ils tracent leur route sans laisser des traces dans le derrière.
J'accorde que pour trouver l'adresse, il faut se lever de bonne heure, c'est perdu dans un trou, au fond à droite en suivant la nationale, juste derrière la départementale, à deux doigts du cimetière communal. Il y a une croix pour indiquer.
Alors , aller chez Quinquin, c'est comme aller chez Perlimpinpin, vous ne prendrez pas la poudre d'Escampette, Croyez moi, ici tout est bon, même ce qui n'est pas mauvais. Et comme dirait le proverbe du fond de chez eux; pour ne pas se tromper, ni se tremper ; « Que chez Quinquin, il y a toujours quelqu'un, même quand il y a personne ». C'est la magie de l'établissement, et du rétablissement, sous sa toque un peu toqué de Monsieur Calembar aux calembours de topinambours, il vous fera festin, car c'est en somme toute, son destin. Alors cela veut tout dire, à peine arrivé dans son palais de la découverte, on a déjà le goût au palais, il ne reste plus qu'à jeter son nez, jeter son coup d'oeil, et sans se faire jeter, tout y est, sans détour, vous y trouverez toujours une bonne table à côté de bonnes dames, attablée dans cette ravissante et vieille chaumière, anciennement étable (pour information) et quelque chose à se mettre sous la dent. Rien que des bonnes choses. Les spécialités, c'est la spécialité du pays. Et il y en a. Avec rien, on fait de tout, tout dans le faitout. Un menu jamais trop menu, mais toujours aussi fin et vraiment très raffiné. Pour carburer, il y a le Turbo vapeur, je vous le conseille, c'est toujours le plus beau, cela va en décoiffer plus d'un. Je sens que Le Mulot va partir au quart de tour. Il est servi dans la tradition, avec son habit d'écailles, c'est plus présentable et ça fait moins nu et aussi Cela fait moins plat dans un grand plat de résistance. C'est à savourer des yeux. Par-contre ne touchez pas à la langue de beauf à l'entrée, c'est une véritable langue de vipère, et avaler des couleuvres, non merci. Vous risqueriez de l'avoir sur l'estomac. Passer plutôt à la suite, ou à la truite, la langue sera moins chargée. En dessert, prenez les bouchées de la reine, elles en valent la peine, surtout en faisant les bouchées double. A la fin, Monsieur Calembar sera tout heureux de vous apporter son digestif maison, avec sa joyeuse aussi …., peut-être la douloureuse pour vous, mais vous garderez son sourire légendaire bien à lui.
Avant de repartir, et comme toujours sur le bord de la table, un Carembar sera là pour la route. Merci et bon retour.
Charade du père Calembar:
Mon premier est synonyme de bus
Mon deuxième se fait à l'école à la sonnerie
Mon troisième est un endroit où on sert des boissons, sans le poisson
mon tout est un bonbon un peu comme moi, pas trop bon
amikalement Sic
ɹɐqɯǝɹɐɔ
Du moment que la table et le gros rouge sont là, tout va bien !!!
kikou mon cher magicien.. hi hi les aventures de Mr Mulot.. pas mal. Les vacances du travail, toi malheureusement ça m'étonnerait que tu les prennes à 60 ans.. moi j'ai eu de la chance !! à moins que le peuple se rebelle pour de bon.
J'ai réécouté ta chanson, je l'aime bien! car moi aussi je suis insoumise lol..
Comment va-donc se terminer ce pot... va savoir !!
douce fin d'après-midi et plein de bisous
chatou
ne rien faire et manger quelle douce vie!
Belle fin de semaine à toi, Jerry, et merci pour les mots que tu as laissés sur mon blog pour son anniversaire ! :-)
C'est vraiment bien écrit et agréable à lire. J'aime beaucoup le non-sense. bravo et biz
On ne s'ennuie pas , ni avec toit ni avec Monsieur Mulot.
Bravo pour l"L'Insoumis"
et tout finit par des chansons !! chez les gaulois tout finit par un banquet, tu es dans la tradition !!!!!
Le p'tit Quinquin, tu es venu dans ma région Jean Philippe ???
Ah ! ce Gustave Mulot, je pense que l'on n'est pas au bout de nos surprises avec un tel phénomène.
Merci pour ce bon moment de lecture.
Passe une excellent week-end l'artiste, sois sage mais pas trop.
Bonjour bon we bise charlotte
Coucou Jerry, mon artiste préféré!
Juste un petit clin d'oeil en passant pour te faire la bise et te faire aussi savoir que je suis toujours vivante...
Comme mentionné dans mon billet du 6 octobre dernier, je compte revenir rendre visite plus fréquemment aux blogues-amis vers la fin du mois... Enfin, je l'espère bien!
À bientôt et merci pour tous les mots encourageants que tu as laissés chez moi!
quand je vois ta première photo, je me dis qu'on ne sait plus de nos jours festoyer comme des porcs. Tout se perd.
Bonjour,Jean-Philippe.
En tout cas, il a pris sa retraite au bon moment...
Humour, quand tu nous tiens..
Merci beaucoup.
En fraternité.
Ben alors tu es là je suis heureuse de te voir chez moi ce soir. Comment vas tu Jerry ?
Je ne connais pas cet endroit mais j'arive et vite
bisou
fêter sa retraite à 60 ans et quelques poussières..... Ton article va devenir historique.... J'ai connu un lucien jeunesse "à demains si vous le voulez bien".... J'adore la transformation en lucien jeunesse.
J'ai publié ta chanson "pendant ce temps" aujourd'hui. Bises
Je viens aussi te dire bonjour et merci de tes passages. Voir du monde et des amis ce n'est que du bonheur
Merci
merci beaucoup de votre visite et de votre message!
bien sympathique votre blog également!
A bientôt j'espère!
mentale (http://mentale.over-blog.com)
L'Canchon-Dormoire
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main.
Ainsi l'aut' jour, eun pauv' dintelière,
In amiclotant sin p'tit garchon
Qui d'puis trois quarts d'heure, n'faijot qu'braire,
Tâchot d'lindormir par eun' canchon.
Ell' li dijot: Min Narcisse,
D'main t'aras du pain d'épice
Du chuc à gogo
Si t'es sache et qu'te fais dodo.
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main.
Et si te m'laich eun'bonn' semaine,
J'irai dégager tin biau sarau,
Tin patalon d'drap, tin gilet d'laine
Comme un p'tit milord te s'ras farau
J't'acaterai, l'jour de l'ducasse
Un porichinel cocasse,
Un turlutu,
Pour jouer l'air du capiau-pointu.
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main
Nous irons dins l'cour Jeannette-à-Vaques,
Vir les marionnett's. Comme te riras,
Quand t'intindras dire: un coups pou Jacques
Pà d'porichinel qui parl' magas.
Te li mettra din s'menotte,
au lieu d'doupe, un rond d'carotte
it'dira merci
Pins' comme nous arons du plaisi
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main
Et si par hasard sin maite s'fâche,
Ch'est alors Narcisse; que nous rirons!
sans n'avoir invi', j'prindrai m'nair mache
J'li dirai sin nom et ses sournoms,
J'li dirai des faribolles
I m'in répondra des drôles;
Infin un chacun
Vera deux pesta'c au lieu d'un
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main
Allons serr' tes yeux, dors min bonhomme
J'vas dire eun' prière à P'tit-Jésus
Pou'qui vienne ichi, pindant tin somme,
T'fair' rêver qu'j'ai les mains plein d'écus,
Pour qu'i t'apporte eun'coquille,
Avec du chirop qui guile
Tout l'long d'tin minton
Te pourlèqu'ras tros heur's de long
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main
L'mos qui vient, d'Saint'Nicolas ch'est l'fête.
Pour sûr, au soir, i viendra t'trouver.
It f'ra un sermon, et t'laich'ra mette
In d'zous du ballot, un grand pannier.
I l'rimplira, si tes sache
d'séquois qui t'rindront bénache,
San cha, sin baudet
T'invoira un grand martinet.
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main
Ni les marionnettes, ni l'pain n'épice
N'ont produit d'effet. Mais l'martinet
A vit rappagé l'petit Narcisse,
Qui craignot d'vir arriver l'baudet
Il a dit s'canchon dormoire
S'mèr, l'a mis dins d'nochennoire
A r'pris son coussin,
Et répété vingt fos che r'frain.
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main
L'Canchon-Dormoire
Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin
Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main.
Ainsi l'aut' jour, eun pauv' dintelière,
In amiclotant sin p'tit garchon
Qui d'puis trois quarts d'heure, n'faijot qu'braire,
Tâchot d'lindormir par eun' canchon...
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belle aventure!
bise
http://mentale.boosterblog.com
je voyage peu sur les blogs en ce moment
mais bien, je viens chez toi
a+
excellent !
Une nouvelle aventure qui commence.
Toujours aussi captivantes tes histoires!!!
BOnne journée.
bonsoir
OUI faire un petit feu et adieu les soucis et toute cette violence qui commence par me prendre la tête très haut tu sais. Une envie de dire ce que je pense mais ce n'est pas encore la bonne solution . Alors je ne dis pas grand chose mais je pense tout doucement. Je me demande ou nous allons en ce moment mais que faire moi la France rien de plus car je ne vais surement pas changer les gens. Mais vois tu j'aimerai changer cette France qui est devenue bien triste tu sais.
Bref je te souhaite une douce soirée
jerry oui bonsoir et bien si nous trouvons du gaz oil je pourrai sortir sino
dodo je te fais des bisou
Bien aimé cette idée de "grande conversation avec un pot de fines herbes"!
Sourire en ce début de semaine pour faire passer d'autres nouvelles bien plus indigestes que tes récits réjouissants. Bien à toi.
Il est trop gustave... un peu distrait.... ou professeur tournesol. Bises
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