Les jours qui suivirent furent très éprouvants pour Baptiste et ses enfants , tout d'abord parce que l'argent manquait cruellement et puis surtout , ils n'avaient plus de nouvelles de leur mère Méléna qui était partie il y a de nombreuses années car elle ne se sentait plus de vivre de la sorte en ne sachant pas de quoi demain serait fait .
C'est ainsi que Baptiste se retrouva avec la garde des enfants ce qui n'était pas courant dans le village de Pitypity.
C'est ainsi que Baptiste se retrouva avec la garde des enfants ce qui n'était pas courant dans le village de Pitypity.
Au café du coin , les discussions à ce sujet allaient bon train , chacun s'interrogeait sur la manière qu'avait Baptiste d'élever ses enfants :
-Vous vous rendez compte ,il ne leur enseigne pas le respect du patriarche ...c'est d'un laisser-aller ma bonne dame !"
C'est dans ces conditions pour le moins difficiles qu'avait grandit le jeune Lucas , du haut de ses 12 ans .
Ce garçon n'était pas du genre à se laisser marcher sur les arpions sans mot dire et d'autant plus depuis que Célestin était devenu maire de Pitypity ...
Ce garçon n'était pas du genre à se laisser marcher sur les arpions sans mot dire et d'autant plus depuis que Célestin était devenu maire de Pitypity ...
Avoir vu son père déchirer ses toiles devant lui , l'avoir vu renoncer à son art sous la pression de Célestin lui donnait chaque jour un peu plus l'envie d'agir ..mais la grande question qui s'imposait à lui était de savoir comment .
Lucas passait le plus clair de son temps à lire des récits de jeunes guérilleros ayant vaincu par la force la dictature ennemi , le nom d'Ernesto Ché Guévara résonnait pour lui comme un sauveur , certes un sauveur guerrier dont les mains ont souvent été recouvertes de sang mais qu'importe ...il fallait à tout prix se révolter contre les lois absurdes qui allaient être promulguées .
Rien qu'à l'idée de voir des enfants , des vieillards trimer pour favoriser la production des ressources naturelles au profit de Célestin et de ses tristes sbires , Lucas avait des envies de vengeances terribles .
Le hasard fera bien les choses car quelques jours plus tard , son père l'emmena à la rencontre d'un comité de résistance à l'ennemi .Dans une pièce sombre une centaine d'individus s'étaient réunis , Raoulo le chef prit la parole dans un silence digne des grands soirs et leur dit :
-Mes frères , mes amis , voilà que la colère et le désarroi nous rongent une fois de plus , ce vieux chenapan de Célestin désire ruiner nos vies par le travail pour son unique profit , je vous propose d'agir concrètement nous allons nous unir , nous armer , nous battre jusqu'au sang s'il le faut mais une chose est certaine mes amis ...justice sera faite !"
Dans la tête de Lucas , les idées tourbillonnaient et il se dit en lousdé que le grand jour allait bientôt venir ...
22 commentaires:
EXTRAIT :" Les jours qui suivirent furent très éprouvants pour Baptiste et ses enfants , tout d'abord parce que l'argent manquait cruellement et puis surtout , ils n'avaient plus de nouvelles de leur mère Méléna qui était partie il y a de nombreuses années car elle ne se sentait plus de vivre de la sorte en ne sachant pas de quoi demain serait fait .
C'est ainsi que Baptiste se retrouva avec la garde des enfants ce qui n'était pas courant dans le village de Pitypity.
Au café du coin , les discussions à ce sujet allaient bon train , chacun s'interrogeait sur la manière qu'avait Baptiste d'élever ses enfants :
-Vous vous rendez compte ,il ne leur enseigne pas le respect du patriarche ...c'est d'un laisser-aller ma bonne dame !"
C'est dans ces conditions pour le moins difficiles qu'avait grandit le jeune Lucas , du haut de ses 12 ans ."
Jerry,
Yes ça se lit très bien ton récit. Merci pour le feuilleton. À suivre !
@+
Lucas ne devra jamais perdre l'envie de se battre contre les injustices à Pitypity et sur notre vieux monde ;) Bonne soirée Jerry @+
Salut
C'est une lecture facile et intéressante.
Il va y avoir une révolte alors.
Bonne journée
Merci pour cette suite.
Ca me fait penser à la chanson "faut qu'on s'batte, faut qu'on s'venge, à grand coups d'lattes ou à l'arme blanche ... "
Bonne fin de semaine, tout schusssss !
Bisoux, jerry
C' est toujours l amisère qui est à la base des révolutions !
L'union fait la force c'est bien connu!
Bjr voilà et dsl mais je n'ai pas tjrs du temps pour tt faire bizzzzz
Ne jamais se laisser abattre et combattre l'insupportable... J'attends la suite.
GROS BECS Jerry !
Bonsoir Jerry. Merci pourla suite des aventures à Pitypivy. Bonne soirée
A se demander si c'est Baptiste qui a la garde des enfants ou Lucas qui s'apprête à prendre celle de son père. La valeur n'attend pas le nombre des années ou l'enfance se finit parfois bien tôt....
la colère gronde à Pitypity, Lucas va t il venger la famille ? Jerry nous le contera bientot , merci Jerry pour cette belle histoire, bonne soiree bises
Coucou Jerry !
J'étais partie en vacances au Mexique avec mon fils et ma belle-fille, pour me changer les idées, suite au décès de mon mari survenu en avril 2016. Mais que c'est dur de revenir lorsque l'on quitte la chaleur pour trouver un si grand froid !!!!! On n'est pas gâté cette année. Je te souhaite une bonne et heureuse année 2017 Pleine d'amour et de santé surtout. Avec toute mon Amitié, mon fidèle Ami
Et jusqu'à quand faudra-t-il puiser dans les ressources naturelles pour enrichir des personnes comme Celestin ? :) Bonne fin de semaine Jerry @+
Un beau récit
Bonne soiré l'ami Jerry
à 12 ans tout est permis et la vie devant soi, à suivre sans doute cette histoire Jerry
et bien nous revoilà avec le Fidel Mallausène !!!
Quel père courageux d'élever ses enfants seul, sans femme....
je ne sais plus du tout où j'en étais restée de l'histoire... je me suis pas mal énervée à retrouver mon dernier com (en vain)... mais bon, je n'ai qu'à venir plus souvent hein ?... On fait pas la révolution par intermittence... :-))) ah oui ! je vois ! chaque fois, on me refuse l'accès aux commentaires !.. désolée !
ah oui ! "le peintre d'éventail" ... je l'ai lu ! un peu difficile (mais c'est la collection qui veut ça, et puis je travaillais encore ! une superbe description des sentiments japonais assez désuets ! et cet auteur n'a jamais mis les pieds au Japon en écrivant cet œuvre.
Petit bonjour de chez Claude car panne d'internet
merci j'ai bien eu ton CD j'adore Jerry bisous
Bonjour Jerry !
J'ai tout lu depuis le début ... si ! C'est une histoire qui cass' trop !
A bas la dictature !
Bonne journée,
Le Rotpier
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