lundi 27 octobre 2025

Dites 33 : Bruce Springsteen "Human Touch" 1992

 

 




Pour ce nouvel épisode de notre rubrique « dites 33 » consacrée aux vinyles 30 cm, nous allons aborder un disque de Bruce Springsteen paru en mars 1992 intitulé « Human touch » (qui sortira aussi en parallèle un autre album moins intéressant je trouve qui se nomme « Lucky town »).

Que de chemin parcouru pour Bruce Springsteen au début des années 1990, celui que l’on surnomme le Boss né le 23 septembre 1949 au New jersey est devenue une icône  musicale internationale et le chantre de l’Amérique profonde.

Depuis ses débuts en 1973, Bruce Springsteen aura vendu 140 millions de disques 33 tours et 45 tours, ce qui est, vous le constatez considérable et qui donne une sacrée responsabilité tant le Boss a le souci du travail bien fait.

Le sommet de la gloire pour Bruce Springsteen remonte à juin 1984 avec l’album « Born in the USA » dont nous avions parlé ici ICI 



Aussi lorsque parait (le 27  mars 1992 ) le disque « Human Touch » 5 années se sont écoulées depuis son 33 tours « Tunnel of love » qui avait quelque peu déçu le public tant il paraissait un peu fade et facile cet opus au regard du fédérateur «  Born  the USA » de 1984 et sa  kyrielle de tubes qui ont conquis le monde entier et construit la réputation de Bruce Springsteen d’être un sacré faiseur de chansons rocks et intenses avec ce souci de la narration cher à ses illustres ainés tel Joan Baez, Bob Dylan ou encore Donovan avec la touche rock du King  Elvis Presley .

Autant vous dire d’emblée que le 30 centimètres « Human touch » ne jouit pas d’une grande réputation auprès des admirateurs du chanteur qui a choisi de ne pas enregistrer avec ses musiciens habituels du E Street Band

Extrait d’une critique du Magazine Rolling Stones au sujet de « Humain Touch »

« Ici, c’est gros, ça sonne, mais ça ne déchire pas les tympans. Trop policé, trop lisse, trop produit, trop propre. Il n’y a plus cette complicité entre musiciens, ces dialogues claviers/guitares, cette énergie énorme qui caractérisaient les précédents disques. Chacun joue dans son coin, bien placé, confortable presque. Pas de risque. C’est d’autant plus dommage car ces arrangements et ces musiciens n’apportent plus cette magie qui faisait « le son Springsteen ». Pire encore, ils desservent quelque peu le songwriting pourtant toujours très bon de Bruce Springsteen... Il manquait quelque chose. Ce quelque chose s’appelle le E Street band, cette connivence et l’ambiance festive en diable et que tous attendaient. »

 

 Pourtant après avoir connu des déboires amoureux au début des années 1980 , ,il s’était marié avec sa choriste Patti Scialfa avec qui Bruce Springsteen a eu deux enfants.  Donc contrairement à son disque le plus noir paru en septembre 1982 intitulé « Nebraska » dont nous avions parlé ICI MEME , ce 33 tours de 1992 est beaucoup plus léger presque ensoleillé avec des chansons, il faut l’avouer assez moyennes mais alors …vous me direz : pourquoi évoquer ce disque là s’il est si mineur par rapport aux précédentes galettes vinyliques du bonhomme ?

 

le single "Human touch" 

Tout simplement pour le titre qui donne son blase à tout l’album (dont la pochette du single est plus haut )  et qui, sincèrement est sublime alors, je ne résiste pas au plaisir de le réécouter avec vous.

 

Bel automne.

2 commentaires:

La cachette à Josette a dit…

Je suis nulle sur ce sujet...Merci d'éclairer (un peu) ma lanterne !
bonne soirée et bises

zalandeau a dit…

J'aime bien Bruce Springsteen... Born in USA, est fantastique...