Pour
ce nouvel épisode de notre rubrique « dites 33 » consacrée aux vinyles
30 cm, nous allons aborder un disque de Bruce Springsteen paru en mars 1992
intitulé « Human touch » (qui sortira aussi en parallèle un autre
album moins intéressant je trouve qui se nomme « Lucky town »).
Que
de chemin parcouru pour Bruce Springsteen au début des années 1990, celui que l’on
surnomme le Boss né le 23 septembre 1949 au New jersey est devenue une icône musicale internationale et le chantre de l’Amérique
profonde.
Depuis
ses débuts en 1973, Bruce Springsteen aura vendu 140 millions de disques 33 tours et
45 tours, ce qui est, vous le constatez considérable et qui donne une sacrée responsabilité
tant le Boss a le souci du travail bien fait.
Le sommet de la gloire pour Bruce Springsteen remonte à juin 1984 avec l’album « Born in the USA » dont nous avions parlé ici ICI
Aussi lorsque parait (le 27 mars 1992 ) le disque « Human Touch »
5 années se sont écoulées depuis son 33 tours « Tunnel of love » qui
avait quelque peu déçu le public tant il paraissait un peu fade et facile cet
opus au regard du fédérateur « Born the USA » de 1984 et sa kyrielle de tubes qui ont conquis le monde entier et construit la réputation
de Bruce Springsteen d’être un sacré faiseur de chansons rocks et intenses avec ce
souci de la narration cher à ses illustres ainés tel Joan Baez, Bob Dylan ou
encore Donovan avec la touche rock du King Elvis Presley .
Autant vous dire d’emblée que le 30
centimètres « Human touch » ne jouit pas d’une grande réputation auprès
des admirateurs du chanteur qui a choisi de ne pas enregistrer avec ses
musiciens habituels du E Street Band
Extrait d’une critique du Magazine
Rolling Stones au sujet de « Humain Touch »
« Ici,
c’est gros, ça sonne, mais ça ne déchire pas les tympans. Trop policé, trop
lisse, trop produit, trop propre. Il n’y a plus cette complicité entre
musiciens, ces dialogues claviers/guitares, cette énergie énorme qui
caractérisaient les précédents disques. Chacun joue dans son coin, bien placé,
confortable presque. Pas de risque. C’est d’autant plus dommage car ces
arrangements et ces musiciens n’apportent plus cette magie qui faisait
« le son Springsteen ». Pire encore, ils desservent quelque peu le
songwriting pourtant toujours très bon de Bruce Springsteen... Il manquait
quelque chose. Ce quelque chose s’appelle le E Street band, cette connivence et
l’ambiance festive en diable et que tous attendaient. »
Pourtant après avoir connu des déboires
amoureux au début des années 1980 , ,il s’était marié avec sa choriste Patti Scialfa
avec qui Bruce Springsteen a eu deux enfants. Donc contrairement à son disque le plus noir
paru en septembre 1982 intitulé « Nebraska » dont nous avions parlé ICI MEME ,
ce 33 tours de 1992 est beaucoup plus léger presque ensoleillé avec des chansons,
il faut l’avouer assez moyennes mais alors …vous me direz : pourquoi
évoquer ce disque là s’il est si mineur par rapport aux précédentes galettes vinyliques
du bonhomme ?
Tout simplement pour le titre qui donne
son blase à tout l’album (dont la pochette du single est plus haut ) et qui, sincèrement est sublime alors, je ne résiste
pas au plaisir de le réécouter avec vous.
Bel automne.



2 commentaires:
Je suis nulle sur ce sujet...Merci d'éclairer (un peu) ma lanterne !
bonne soirée et bises
J'aime bien Bruce Springsteen... Born in USA, est fantastique...
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