
Bang ! Wraoum ! Bling ! Dès le réveil c'était déjà toute une symphonie pour Gustave Mulot . Ce bien singulier personnage employé à la Poste de Mufflin (petite bourgade un peu reculée et arriérée) était d'une nature naïve et bucolique . Il n'était pas rare de le voir arriver au bureau en vélo avec la pipe au bec en fredonnant une chanson de Bob Dylan , vêtu d'un vieil imperméable et d'une roue de secours sous le bras .
Les habitants de Mufflin le connaissaient tous ! Gustave Mulot était d'un abord avenant et avait l'habitude de parler à tout le monde et , surtout de donner des informations aux quidams amis .
-"Vous avez entendu madame Henriette ? Il y a de nouveau une grève pour ce jeudi à la SNCF , je viens de l'entendre à la Radio ! "
Lundi 20 septembre 1965 , il devait être 14 heures , lorsque Lucien Vieillesse (qui devait bientôt partir en retraite) annonça à ses collègues qu'il leur proposait de les emmener ce soir dîner dans un des plus beaux restaurants de Mufflin . Gustave , qui était très gourmand se réjouit illico d'une telle initiative et lança un" Oui avec grand plaisir merci Lucien ! " à la cantonade .
Il faut avouer qu'avec Gustave Mulot , les journées n'étaient jamais tristes car , le bougre était quelque peu maladroit et faisait souvent tomber des piles de lettres recommandées au moment le plus express . C'était aussi un joyeux convive et , ses collègues se réjouissaient de façon maligne en vue de cette soirée .Prenez un Mulot au milieu d'un jeu de quilles et le résultat ne pourra être que jubilatoire !
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JERRY OX " INSOUMIS"
Pour vous remercier de votre fidélité envers ce blog qui fêtera bientôt son quatrième anniversaire , je vous offre une version plus récente de cette chanson que vous connaissez déjà et que vous semblez apprécier : Insoumis" .
Insoumis 30 ans tout ronds au compteur / le temps fait sa p’tite affaire / J’avance, j’agis toujours avec mon cœur/ Y’ a tant de choses à faire/ Écrire ce que j’observe/ Comme pour conjurer le sort/ Voir s’évanouir mes plus beaux rêves/Ternis par le Technicolor/Et les amis, les amours qui vont et viennent/ Les petites joies, les bonheurs et quelques peines/ Font de moi chaque jour un homme debout/ Et je les remercie ... Jusqu’à mon dernier souffle avec bagout/ Je resterais un insoumis/ Et oui déjà 30 ans/Les ch’veux qui tombent, les yeux cernés/A force de marcher dans le vent/J’ai pas vu passer les années/ Des années school pas vraiment cool/A la p’tite école maternelle/Jusqu’aux grands soirs devant les foules/Où j’m’essaie à la ritournelle ... Et les amis, les amours qui vont et viennent/Les petites joies, les bonheurs et quelques peines/Font de moi chaque jour un homme debout/Et je les remercie ... Jusqu’à mon dernier souffle avec bagout/Je resterais un insoumis. Je n’marcherais jamais/Dans les combines de votre buiseness/ La réussite au sommet/ tout ça pour gâcher sa jeunesse/S’il vous faut de bonnes raisons/ pour n’pas rentrer dans le système/ je préfère être au diapason/ avec des fous un peu bohèmes /plutôt que l’être avec les cons/ fantaisistes comme des chrysanthèmes/ Et les amis, les amours qui vont et viennent/Les petites joies, les bonheurs et quelques peines/Font de moi chaque jour un homme debout/Et je les remercie ...Jusqu’à mon dernier souffle avec bagout/Je resterais un insoumis..... (bis)
Texte et Musique Protégés .