Vendredi 25 avril . Après une journée harassante ou notre auteur avait , bien malgré lui frôlé quelques représentants de commerce aux crocs rayant le parquet , égaré pour la 50 ème fois sa carte bleue et ses clefs et évité de dire bonjour à son concierge depuis que ce dernier l'avait confondu avec un témoin de Jajouka ( alors que personne n'était là ) .
Enfin ! Tony se retrouvait chez lui pour savourer ce plaisir infini qu'est celui de coucher les mots et de les déshabiller à sa guise . Après avoir dîné de façon fort frugale , il s'installa derrière son imposante machine à écrire .
Tony Montagnard était doublement ravit car , d'une part il tenait son sujet et avait déjà entamé plusieurs pages d'affilées et , secondo il avait enfin déniché un éditeur digne de ce nom pour publier ses palabres .
Au même instant à quelques centaines de kilomètres Petrouska Timini , une terrienne parmi des millions se rendit à un immense rassemblement afin d'ouïr les vocaux d'un certain Pierre Gabrielle . Elle possédait depuis quelques mois son précieux sésame afin de pénétrer dans l'antre du troubadour et découvrit émerveillée une foule de terriens qui , tout comme elle étaient invités à cette grande noce nocturne et atypique .
26 commentaires:
Me revoilou sur la toile mon petit magicien pour un peu de temps et je te rends visite avec plaisir d'abord pour te remercier de tes passagesz sur mon blog pendant mon absence et pour lire toutes tes nouveautés
Comme d'habitude tu captives ton lecteur
tu sais que j'aime beaucoup Benoit Poelvoorde..je le trouve irresistible dans ses rôles
Une petite bise en passant
bel après midi à toi
T'as fait de nouvelles chansons ???
Tac tac tac, gling gling.
Roule les R, roule la mécanique, les mots défilent en rang d'oignon, ils se mettent à la page, sujet, verbes, complément.
On habille les sujets, les héros, les figurants, mise en place de la scène, Costume trois pièces, les personnage entre dans le décor.
silence on tape ! l'histoire démarre au quart de tour.
Comme si on y était, plus vrai que nature. D'autres se préparent dans les loges, se maquillent, se rhabillent, se coiffent, blaguent à part, claquent les doigts, feu de détresse, ils attendent leur tour, ils stressent, se pressent, à qui le tour. Le narrateur peut changer une ligne, un chapitre, il suit son idée, son imagination, il met un point, mais peut repartir aussi vite. Changer de décor, faire entrer un autre personnage. C'est angoissant, on ne sait pas ce qu'il va dire, il faudra improviser, ou reprendre une ligne, un mot, pour changer le cour de l'histoire. Tout est possible, rien n'est impossible dans la fiction, tout peut se jouer, il suffit de.
On peut tout recommencer, refaire une scène, alors on commence.
C'est parti.
Le téléphone sonne.
Il est quelle heure, il est minuit deux, mais qui c'est !
Cela doit être encore …..
Une erreur, ...ou une urgence, ou un malheur, merde je dramatise tout de suite, je vais répondre, on verra bien ensuite.
Oui allo ! J'écoute
Oui c'est moi-même , que voulez-vous ?
Je comprends, ...bien sûr, je vous écoute !
Ne parlez pas si vite, j'ai dû mal à vous suivre,
Qui vous a donné mon numéro de téléphone !
Ah oui, je me rappelle de lui, oui je le connais un peu, je suis tout de même étonné de sa façon de faire et de me donner comme çà, enfin.....
Parce que, je pense que.....
Ah, Quoi il est mort !!!!
Il est mort quand et de quoi,
Ce soir, il est mort ce soir, mais c'est insensé, ….mais qui êtes vous au juste.
Non, je ne flippe pas, mais je suis abasourdi de ce que vous me dites, c'est terrible.
Il faut appeler la police, les secours.
Mais vous êtes où, exactement ?
Mais que s'est-il passé exactement ?
Vous n'avez pas le temps de tout m'expliquer, je comprends. Je ne sais pas trop ce que je dois faire.
Je ne vous connais pas, et vous m'apprenez cette nouvelle, je suis inquiet.
Attendez, je prends un stylo et un morceau de papier, je vais venir.
Ca va, ce n'est pas trop loin, je vais venir vous rejoindre.
Je me rhabille, et je prends ma voiture, disons dans 25 mns.
Au revoir !
Voilà une histoire qui commence pas terrible, je ne connais pas la fin, mais c'est vachement mystérieux, je sens que ça va mal se terminer, à moins que...
L'auteur n'a pas décidé s'il fait nuit blanche ou série noire.
On verra bien.
Bonne continuation à toi, ça va grincer des dents, des touches, mets de l'huile pour que ça glisse un peu mieux.
Amikalement sic
Mais qui a tué M.
Vous m’en posez des questions, est ce que je vous en pose, moi ?
D’ailleurs a-t-il été tué, ou est-ce qu’il est mort de sa belle mort, on n’en sait rien ! Franchement, j’en sais rien. J’étais pas au tél, puis je n’écoute pas au mur, j’ai plutôt l’oreille dur, mon tympan c’est du granit, alors que nenni !
Puis, Je ne suis pas de la police, ni l’inspecteur Harry, faut pas se faire un film, je ne vais pas au cinéma tous les 4 matins, moi. Alors j’ai un peu de mal à suivre, puis Je suis comme tout le monde, j’ai vu la scène, surtout la dernière et puis c’est tout !
En tout cas, il a pris son pardessus, ses souliers, et il est sorti. Il avait l’air anxieux, il n’était pas dans son assiette. Cet appel l’a rendu nerveux. C’est mon témoignage, et je peux pas en dire plus, je peux signer ma déposition. C’est tout ce que j’ai à dire. Oui autre chose !
Oui, A minuit deux il me semble, à un ou deux chouia près, mais c’est à peu près çà.
Le téléphone a sonné plusieurs fois, il a décidé de décrocher le combiné et ensuite il y a eu une conversation étrange. Il m’a semblé surpris puis sonné par la nouvelle. J’aurai été à sa place, je ne sais pas comment j’aurai réagi. Je ne sais pas, s’il a bien fait, mais on ne l’a plus jamais revu.
Merci Monsieur le commis, monsieur le commissaire.
Affaire à suivre.
Ou à faire suivre.
Oui, oui, et oui, on va me dire, de quoi, il se mêle celui-là.
On l'a pas sonné, et il ramène sa fraise.
C'est un comble, sous les combles.
Bon, j'ai rien vu, rien entendu, rien écrit.
je laisse l'histoire se dérouler sur l'autre chaîne.
Sorry pour le zapping.
amikalement sic
lol
Tu m'épateras toujours, j'espère sincèrement que tu vas écrire un bouquin...
Salut l'artiste, que ta soirée soit aussi agréable que la lecture de ton post.
Bizz²
Bon soir! Alors, tu sais un peu de Português, n!est-ce pas? C!est bien ça. Petit à petit tu arrive là..ça dépend de toi... ça veut dire: - Então, sabes um pouco de Português, não é? É bom isso. Aos poucos estás conseguindo...depende de ti...Tu as comppris?
Merci pour ta visite et pour les mots. Tu es toujours très gentil!
Obrigada pela visita e pelas palavras. És sempre tão gentil!
Beijos
Bonjour, Jean-Yves.
J'attends désormais qu'elle est lui se rencontrent...
C'est inévitable.
Patience donc.
Et merci beaucoup. pour ton com.
En fraternité
Rebonjour,
Je suis allé sous le cerisier et j'y suis resté avec boheur...Comment faire autrement?
Je regrette peut-être de pas entendre bien toutes les paroles.
Mais cel vient de moi.
A moins qu'il faiile éventuellement équilibrer autrement leson de la gutard et ta voix...
Et je n'arrive pas à m'inscrire...On me refise le pseudo....
En tout cas, Merci beaucoup.
Comment finira cette histoire? Je te fais confiance.
Un petit coucou de fin de soirée, Jerry Ox !
Merci pour tes mots laissés chez moi, toujours aussi toniques et qui font du bien !
Bonne soirée à toi.
Pierre Gabrielle j'adôôre ;-)
coucou !
ça faisait longtemps que je n'étais passée... et je suis heureuse de retrouver tes mots dans ce nouvel espace !
Je t'embrasse et te souhaite un doux WE :)
super le chemin que ton histoire prend, j'aime beaucoup ce double tableau que tu fais apparaitre et j'adore quand tu parles de "terrienne".
je t'adore quoi!!!
plein de bisous
Armandie
c'est vra ça a quand le bouquin?
un petit coucou, toujours une très belle écriture qui nous entraîne dans l'histoire, je te souhaite un bon wk, bisous à bientôt
Quand l'obscurité flirte avec le talent ;-)
tu deshabilles bien les mots!!!
je te remercie pour les commentaires sur mon blog.
j'attends la suite avec impatience!!!
Amitiés Yves.
Coucou you !!
C'est avec plaisir que je te lis à nouveau .. la vie n'est pas toujours facile et simple alors .. pardon pour le "recul"...
je t'embrasse bien fort et te dis à tout bientôt ...
enfin je trouve un petit peu de temps au creux d'une nuit du net pour venir te rendre visite et dire que tes histoires que je déguste comme de magnifiques et délicieuses friandises, que veux tu , je suis désespérément une gourmande !
beaujour jeanphi
t'ai je dis que j'aime beaucoup ton nouvel univers,,,, en plus c'est en bleu !!!
alors nous voilà reparti pour une nouvelle histoire ...
la suite
pst.. par contre ce pauvre poulvor,,,, entre nous des fois, j'ai peur qu'il n'explose
allé douce journée à toi
bises
Il faudrait que l'on te souhaite d'avoir autant de chance que Tony...côté éditeur!
Bonjour Magicien!
Je te remercie pour ta visite ainsi que pour ton très gentil commentaire!
J'arrive et je découvre sans pouvoir tout décrypter... alors, je reviendrai un peu plus souvent pour saisir toute la magie du texte!!
Amicalement, Kenza
Bonsoir,
Je vous invite à la présentation de mon livre intitulé "Journal de garnison d'un soldat allemand à Romans, octobre 43-avril 44" à la Médiathèque Simone de Beauvoir de Romans. Rendez-vous le jeudi 24 septembre à partir de 18 h 30. Un verre de l'amitié sera offert à l'issue de la conférence au cours de laquelle Jean-Pierre Alliot lira des extraits de ce journal intime. Merci d'avance pour votre présence. Pascal Djemaa.
Bonjour Jean-Philippe, de retour pour la suite de tes récits :) dis-moi, est-ce que tu as déjà écrit un livre ou autre?? J'aime bien tes récits parfois j'ai de la difficulté avec les expressions (étant québécoise !!) mais je m'en tire finalement :) Je vois qu'on parle de « Peter Gabriel » ici... il me faudra t'en trouver une chanson :) au plaisir et merci pour tes mots chez moi durant mon absence.
A l'assaut Betty prend mot pour mot ton invitation.
Reste que les ondes de ta Chérie restent bloquées dans l'espace temps! Juste une question tu blablates sur l'agenda du WE? Ou alors agenda programmation de la station à venir?
Quel métier!pour seul ami d'un face à face un micro. Dis il est gentil avec toi? ;-)
" Enfin ! Tony se retrouvait chez lui pour savourer ce plaisir infini qu'est celui de coucher les mots et de les déshabiller à sa guise . Après avoir dîné de façon fort frugale , il s'installa derrière son imposante machine à écrire. "
Au fait, qui disait : "Le style, c'est l'homme ! " ??? Bin voilà, Tony Montagnard (qui n'a rien d'un mafieux de Cuba, mais tout d'un fantaisiste en chapeau tyrolien)... est l'homme qui écrit... le Dashiell Hammet à la Remington crépitante des Temps Nouveaux...
Amitié et merci de ton chaleureux commentaire (auquel j'ai répondu)... belle semaine à toi, de même !!!
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