lundi 23 septembre 2024

Dites 33 : Bruce Springsteen "Born in the USA" 1984


Le nouvel épisode consacré aux albums 33 tours est consacré à Bruce Springsteen et il est vrai pour les plus fidèles d'entre vous, j'avais déjà parlé de certains de ses albums il y a quelques années.
 Je vais donc faire court sur le début de sa carrière qui remonte à 1975 avec le succès qui arrive à la sortie du son troisième album ,LIRE ICI qui annonce clairement la couleur et le style du futur Boss (comme on le surnommera rapidement ) .

Suivront des albums et singles mythiques tel "The River " en 1980 THE RIVER LIRE ICI

sans oublier le 20 septembre 1982 un disque un peu plus acoustique et qui connaitra un succès plus confidentiel  "Nebraska"  NEBRASKA LIRE ICI


Sa notoriété déjà importante et pas seulement  aux Etats Unis va grandir de manière phénoménale dès le 4 juin 1984  avec la parution de son 7ème album baptisé « Born in The USA » avec cette pochette emblématique ou l’on peut voir le chanteur natif du New Jersey debout et de dos devant le drapeau des States

Un disque qui contient 12 chansons très efficaces portées par son groupe le E Street Band. 


On y retrouve des ballades rocks, du blues, du  rockabilly mais surtout des textes percutants comme Bruce Springsteen sait les concevoir ou il met en avant les petites gens, de ceux qui triment pour gagner trois sous et dont le destin est souvent peu enviable.


Le succès va être considérable avec pas moins de 30 millions d’exemplaires vendus dans le monde sans oublier une tournée qui deviendra la plus lucrative de son temps. 

Nous sommes en plein cœur des années 1980 ou Madonna, Prince et Michaël Jackson envahissent les ondes et Bruce Springsteen va faire de même avec les nombreux tubes que contient cet album « Dancing in the Dark » ouvre le bal avec son vidéo clip signé Brian De Palma suivront « I’m on fire » , »Cover me » et bien évidement la chanson titre « Born in the USA «  qui sera l’objet musical de la controverse tant une grande partie du public y verra un hymne patriotique alors qu’il s’agit en réalité d’une chanson engagée dénonçant la guerre du Vietnam .

Quand on songe que Ronald Reagan alors en pleine campagne présidentielle en vue de sa réélection a utilisé cette chanson pensant mettre tous les atouts de son coté …



 Pour vous , le clip officiel de  « Born in the USA " l'un des grands tubes de cet album et surtout une chanson beaucoup plus subtile qu'il n'y parait ..


Bonne écoute et à bientôt pour un prochain sujet musical ! 
 

mercredi 4 septembre 2024

Une vie ennuyeuse mais d'un ennui passionnel


Dans la ville de Pittsburgh, ce fut la stupéfaction, Karen Debeauty fut témoin d’un accident qui la visait directement .Elle échappa par miracle à la lancée à vive allure de cette Ford Mustang.

 

La Police qui avait été alerté des menaces qui pesaient sur Karen fut rapidement sur les lieux avec à leur tête pensante, le lieutenant Columbo.

L’homme fut rapidement arrêté, c’était un Congolais habitué des groupuscules extrémistes racistes qui sévissaient dans la ville au grand dam des organisations blanches antiracistes qui y perdaient leur latin dans ce charabia … noirs et blancs autant que personnes que de potentiels cons.

C’est alors qu’Emile Ajar fit son retour, lui qui était parti pour un rendez-vous avec son éditeur …lorsqu’il aperçût  l’homme entre deux policiers, son sang ne fit qu’un tour.




Farouk Hamid , c’est bien vous ? fit Emile Ajar

En effet, monsieur Hamid était un activiste anti blancs et antitout que l’auteur de « la promesse de l’aube » connaissait de long en loin.

Lorsque Emile Ajar (incarné par Romain Gary) fut de retour au domicile conjugal, Karen lui raconta sa version des faits, la voiture qui fonce à 130 km/heure sur une femme blonde que l’homme pensait être elle, les propos menaçants et cette injustice à défendre la cause des noirs américains alors que celle du quidam blanc n’est pas vraiment considérée comme importante, salauds qu’ils sont de toute manière, pauvres colons qu’ils resteront à vie d’avoir osé avoir des ancêtres aussi cons.

-Je voudrais avoir une vie ennuyeuse, Emile fit Karen Debeauty (jouée par Jean Seberg) cet homme que je pensais honnête et qui ne représente que des saloperies racistes comme il y en a mais, heureusement, ce n’est pas généralisé.

 

-Et oui, fit Emile avant de proposer à Karen de partir à Venise quelques jours avant le début du procès, tu sais, on parle trop souvent de fascistes sans savoir ce que c'est  réellement, un mot valise qui me fait penser …. 







 …à faire les nôtres …allez, comme disait jeanne d’Arc, « filons à l’Anglaise ! »

 

 

                                              THE END