vendredi 16 avril 2010

The Marathon Dustin Man

9 h 30 , ce matin là les rues de la ville étaient paisibles et le soleil brillait déjà avec une insistance qui frisait la soif de vivre . Dustin Moucheron (Dustin Hoffman ) en profitait pour faire son jogging matinal car , c'était bien là une activité qui lui permettait non seulement de s'entretenir la forme physique mais aussi d'oublier un peu le départ soudain de sa femme . Le bougre n'était pas à plaindre puisque Isabelle Tapioca l'avait pris en sympathie . Ce jour là , Dustin se sentait pousser des ailes sans trop en connaître la véritable et fichue raison .
Au même instant à quelques encablures d'ici , nos 3 acolytes étaient fiers de leur coup ,bientôt ils allaient pouvoir mettre le grappin sur un joli butin . Armés de flingues et de couteaux dissuasifs (mais qui ira jusqu'à les croire ?) les voici en route vers le lieu de malfaisance : la Banque Marchall ! Gérard (Gérard Depardieu ) était heureux comme un pinson en plein cœur du printemps au volant de leur vieille DS bleutée , tandis que Gaspard (Michel Serrault ) et Melchior regardaient le paysage en pensant au précieux magot .

A peine étaient ils arrivés près de la banque Marchall , qu'ils virent leur indicateur et fournisseur d'armes Mimi la déc' en bien mauvaise posture . Michel venait de recevoir un coup de poignard dans le ventre et demeurait là dans l'ombre de la ruelle assis tel un ancien travailleur de longue durée .

-"merde ! c'est Mimi ! vite gare la bagnole Gérard ! il a l'air d'avoir pris un sale coup !" hurla Gaspard qui était vif comme l'éclair au chocolat .

Gérard se précipita au secours de Mimi qui , hélas ne put que balbutier avant de rendre son ultime soupir ... celui , sans doute du devoir accomplit .

20 commentaires:

patriarch a dit…

le pauvre..;aura t-il des obsèques nationales ???

Marie-Laure a dit…

Pour une fois que je viens pile le jour où tu mets un article ;-)) Bon un mort, mince alors ! Bon week-end :-)

maevina a dit…

j'aime bien l'expression "vif comme l'éclair ... au chocolat!"

le fil a dit…

j'aime bien aussi l'éclair..je l'imagine très bien filer sous le nez

Cortisone a dit…

Bonjour le Magicien OX, te souviendras-tu de moi ? J'ai été tour à tour la grande brune, barbarella et ses démons, puis de la bouse à la gadoue.
Aujourd'hui je suis "Cortisone" la citadine.
Je t'embrasse à bientôt si la mémoire te reviens...

herbert a dit…

Bonjour, Jean-Philippe.

Ca se corse et ca fait réfléchir...
Pour l'un d'entr'eux, c'est trop tard...Maisil doit être assuré...L'assurace paiera...si l'on peut dire.
Merci beaucoup.
Bon week-end.
En fraternité

Unknown a dit…

Bonjour Jean Philippe
Ca se complique cette histoire,déjà un indic qui se fait suriner, ça sent le règlement de compte!!!!!
Bon dimanche
Amitiés
YVES

Solange a dit…

Un qui se met en forme pour avoir du souffle et l'autre qui le perd.

Cortisone a dit…

Hello toi !

Vas-tu nous conter ses obsèques ?
Belle journée à toi,je t'embise !

Johanna a dit…

Mmmmh! Le petit short 80's!

Laudith a dit…

Rha la la, que d'émotions... et tes jeux de mots... j'adore...

Bises l'artiste, passe une belle soirée.

PPRene a dit…

super cette histoire, les indic ça finit toujours mal ! merci de tes visites, amitiés !

Anonyme a dit…

Ah flute.... ça commence mal ... ben de toute façon , faut bien mourir un jour non ? :-)))
bisou bien amical

choule[bnkr] a dit…

pas cool de me rappeler Marathon Man. Mon pire cauchemar avec la séance d'arrachage de dents !!

ysa a dit…

Un petit coucou en passant, j'ai du retard à rattraper sur tous les blogs mais me revoilà.....

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Pauvre Dustin entre les mains du sadique Sir Laurence Olivier!

Merci de ta visite chez moi, Jerry, et de tes bons voeux à l'endroit de ma fifille!

Grosses bises à toi qui sait si bien jouer avec les mots!

Eglantine / Martine a dit…

J'attends la suite..... Toujours autant de plaisir à te lire même si je ne viens pas souvent. Il faudrait que je m'abonne mais je ne sais comment faire. tu n'as pas de new's letter

Eglantine / Martine a dit…

Mon com précédent n'apparait pas , j'ai beaucoup de mal avec blogger pour laisser des com. Je disais que j'avais beaucoup de plaisir à te lire même si je venais pas souvent faute de new's letter

dourvac'h a dit…

Commentaries, part one...

" le soleil brillait déjà avec une insistance qui frisait la soif de vivre"...

Un peu comme ce matin... je sue derrière la vitre, face à mon clavier...

" Dustin Moucheron en profitait pour faire son jogging matinal car c'était bien là une activité qui lui permettait non seulement de s'entretenir la forme physique" :

Allons, je vais prendre exemple sur notre ami Moucheron... Comme lui, j'ai entendu dire par un pote : " Hey, le marathon, man !, t' sais qu' c'est bon pour la santé... "

"oublier un peu le départ soudain de sa femme"... en courant ? Heum... est-ce bien raisonnable ?

"Le bougre n'était pas à plaindre puisque Isabelle Tapioca l'avait pris en sympathie."

Tout va bien mais Miss Tapioca n'est peut-être qu'un rêve...

" Ce jour là , Dustin se sentait pousser des ailes sans trop en connaître la véritable et fichue raison. "

Pouru qu'il ne se transforme pas en "The Fly", comme dans ce film avec Vincent Price puis dans le plus célèbre remake de David Cronenberg...

(.../...)

dourvac'h a dit…

Commentaries, Part two...

"Les trois Acolytes" (Los tres cabaleros ?) capables de mettre leur "grappin sur un joli butin"...

" Armés de flingues et de couteaux dissuasifs (mais qui ira jusqu'à les croire ?) les voici en route vers le lieu de malfaisance : la Banque Marshall !"

Je repense au début de "Hors d'atteinte" de Steven Soderbergh... ou à l'entrée fracassante dans une Banque (pleine d'extra-terrestres) du malheureux héros prolo de "They live !" (Invasion Los Angeles) de John Carpenter...

" Gérard était heureux comme un pinson en plein coeur du printemps au volant de leur vieille DS bleutée , tandis que Gaspard et Melchior regardaient le paysage en pensant au précieux magot. "

Moi, je sais que ce sont des esthètes... peut-être bien, même des romantiques... Il est sûr qu'en regard, Jacques Mesrine est un beauf' ... et un pôv' type et un roi d' la loose, même si récemment encensé par un tâcheron faiseur de nav'tons du ciné-franchouille en mal de scénars (et en deux Tomes, s'il-vous-plait)...

"A peine étaient-ils arrivés près de la banque Marshall , qu'ils virent leur indicateur et fournisseur d'armes Mimi la déc' en bien mauvaise posture. Michel venait de recevoir un coup de poignard dans le ventre et demeurait là dans l'ombre de la ruelle assis tel un ancien travailleur de longue durée."

Bé je vais arrêter de travailler aussitôt... c'est des coups (de poignard) à mal finir, je vois...

" - Meeeeerde ! c'est Mimi ! Vite, gare la bagnole, Gérard ! il a l'air d'avoir pris un sale coup !" hurla Gaspard qui était vif comme l'éclair au chocolat. "

C'est bien la fulgurance de ton style qui est un éclair au chocolat... un régal, moi je crois... Bravo, Jean-Philippe !!!

Mimi, hélàs, vient de "balbutier avant de rendre son ultime soupir ... celui , sans doute du devoir accompli"

(j'ai ôté le "t" d' accomplit, comme j'ai changé ton "Marchall" par "Marshall").

Je trouve qu'on éprouve toujours une difficulté, voire une douleur mêlée d'un trouble soulagement à faire disparaître et occir nos personnages d'histoires...

Mes fistons viennent de m'offrir le DVD de "The Yards" de James Gray... formidable "histoire de famille" new-yorkaise... j'avais vu, de cet auteur, "La nuit nous appartient" et "Two lovers" : pareillement extrêmement chaleureux, attentifs aux acteurs, hyperréalistes et esthétiquement aboutis... J'attends donc de découvrir son "Little Odessa", dorénavant...

Amitié !