jeudi 24 mai 2007

boule de cristal


Chers internautes et autres bloggers de tout poils ,je vous propose aujourd'hui un peu de politique fiction sous le titre
Sarkozy vaincu par ses conquêtes

il s'agit d'un article paru dans le numéro spécial d'Economie Matin "2012, le bilan fiction de Nicolas Sarkozy" du lundi 14 mai 2007.
Jacques Chirac fut menacé par tout ce qu'il n'avait pas fait. Nicolas Sarkozy en a tiré la leçon. Il agit. Mais au terme de ses cinq années de présidence, le voilà menacé par tout ce qu'il a fait. Ingratitude des peuples ! Il risque de se voir remercié par ses électeurs d'abord, par l'histoire ensuite. Comme un boxeur au dernier round de son combat, le fringant vainqueur de 2007 est aujourd'hui meurtri, cabossé par les coups reçus, mais toujours d'attaque. L'usure au pouvoir a rarement été aussi brutale qu'au cours de ce quinquennat.
En 2007, les Français croyaient que leur pays était original. En réalité, sa situation était alors des plus banales. Comme tous les pays industrialisés, la France de 2007 avait été surprise par les changements du monde et avait besoin d'une bonne cure de modernisation. Une cure trop longtemps différée. Pendant trente ans, la France a utilisé la drogue du déficit pour entretenir ses rhumatismes !
Audacieux mais pas téméraire, Sarkozy a voulu opérer sous anesthésie, en recourant à l'anesthésiant des déficits. Raté. L'Europe, trop patiente avec Chirac, s'est montrée impitoyable. Sarkozy a donc dû réformer dans la rigueur, heureusement aidé par une croissance européenne bonne et une démographie favorable. L'économie et l'emploi ont donc tenu. Au prix des tensions et des psychodrames que nous avons encaissés depuis 5 ans : la remise à neuf des universités, du marché du travail, des retraites, de l'administration, de la fiscalité... Aujourd'hui, à la veille de l'élection présidentielle, le sale boulot est bouclé. la France se porte beaucoup mieux, mais elle ne le sait pas. Comme Gerhard Schröder, comme Margaret Thatcher, comme José Maria Aznar, comme Tony Blair, le président se voit imputer les efforts subis mais pas les succès à venir. Une expression bien française tirée d'une fable de La Fontaine résume le drame du président sortant : il a tiré les marrons du feu.
Il s'y est brûlé les doigts. Derrière, en gants blancs, Ségolène Royal prend les marrons et les croque. Tout chauds. Sans se brûler.
François de Closets, journaliste et économiste.
étonnant non ?
Evidemment, une analyse qui ne nous étonnera pas de la part de De Closets, chantre invétéré de la "France qui se lève tot et qui travaille plus pour gagner plus", et qui passe son temps à diagnostiquer les passe-droits catégoriels et abus des uns et des autres, sans jamais évoquer ses propres privilèges. Gageons que De Closets ne sera pas lui, dans son quotidien, concerné donc victime, des réformes "bénéfiques" engagées par Nikos le Grand.
étonnant non ?

2 commentaires:

Loïc a dit…

Mais Il ne va rien réformer, il ne va pas s'agiter. Il va juste profiter de la gloire d'etre president.

Cécile Qd9 a dit…

tiens, 2 video qui devraient te plaire... ;o)

http://www.customtaro.fr/blog/?44-la-france-d-apres